JeuContenuLieuMatérielTerrainButHistoriqueOrigineJeu CarteRègles du jeuSourceLien Canva
Billard hollandais
<p class="rtejustify">Le joueur se voit attribuer 30 palets d’environ 5 cm de diamètre en bois (le nombre de palets peut être adapté dans le cadre d’une fête locale afin que chacun puisse s’adonner à ce jeu). Le joueur lance l’ensemble de ses palets à trois reprises sur un plateau de jeu en bois comprenant au fond 4 cases.</p> <p class="rtejustify">Chacune des cases correspond à un nombre de points définis allant de 1 à 4. Dans la première série de lancer, les 30 palets sont tirés successivement, sans enlever les palets qui restent sur le jeu. Puis, on pousse au fond des cases les palets qui y sont rentrés. Les autres sont retirés du jeu.</p> <p class="rtejustify">Dans la deuxième série, on relance les palets retirés à l’issue de la première série. Dans la troisième série, on réitère l’opération. On compte ensuite les points en suivant ce schéma : 1 série de palet (4 palets alignés, soit 1 palet dans chaque case) rapporte 20 points. Ensuite, on applique aux autres palets le coefficient correspondant à la case dans laquelle ils se trouvent : (2 palets dans la case à trois points : 6 points). Le score maximum est de 148 points !</p> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Bretagne

-30 palets d’environ 5 cm de diamètre

-Plateau de jeu de 2 m de long sur 40 cm de large comprenant au fond 4 cases de 40 cm de long avec des trous d’environ 6 cm (diamètre des palets + 1cm)

Le principe du jeu consiste à réaliser le meilleur score en lançant 3 fois l’ensemble des palets.

Aussi appelé « Schoelbak » ou « table à glisser » ce jeu a également su séduire les Bretons.

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Birinig
<p class="rtejustify">LE DEROULEMENT DE LA PARTIE</p> <p>Le jeu est en individuel ou par équipe de deux. Chaque joueur effectue à la suite trois lancers, il compte alors les points marqués, puis attend son tour. Le lancer se fait à partir de l’angle arrière du mât. La distance entre cet angle et la main est d’environ un doigt. Le lancer s’effectue d’un petit coup sec du poignet.</p> <p>La boule décrit un arc de cercle vers l’extérieur, tourne grâce à sa rotule, puis revient vers les quilles de façon à les abattre. La distance entre quilles fait qu’il est potentiellement possible d’abattre les 9 quilles d’une seule boule. Lors d’un tour (d’un joueur) les quilles ne sont relevées qu’après être toutes tombées. Cela peut donc être trois fois, ou aucune. Le premier joueur (ou la première équipe) ayant le meilleur score lorsque les 101 points sont atteints a gagné.</p> <p>Règle du jeu : Il faut lancer la boule à partir de l’angle arrière du mât pour faire tomber le plus de quilles possible. Le jeu consiste, pour l’équipe ou le joueur, à atteindre en premier 101 points (ou 51 points). Chaque joueur dispose à chaque tour de 3 essais à suivre. Chaque quille vaut 1 point et on ne les replace que lorsqu’elles sont toutes tombées avant la fin des 3 essais.</p> <p>Nota : La caisse est posée sur une table et le joueur doit bloquer la boule avec la main après chaque lancer.</p>
Bretagne

Le plateau du Birinig mesure 80 x 60 cm. Les quilles elles-mêmes sont placées sur une pièce de bois pour les surélever. Les diagonales de celui-ci sont parallèles aux bords du plateau et un de ses angles est presque en contact avec le bord où se trouve le mât. Ce mât est fixé à la bordure du plateau et il possède en son sommet une pièce libre en rotation (petite boule tenue par une pointe ou roulement à bille).

Une ficelle est fixée sur le bord extérieur de cette « rotule », et une boule de 5 à 6,5 cm de diamètre environ est fixée au bout de cette ficelle. Le réglage de la fixation de la boule se fait de telle façon à ce qu’elle frôle les bordures et le plateau, sans jamais les toucher, tout en pouvant toucher toutes les quilles. Les quilles mesurent en général de 9 à 11 cm de hauteur, pour 2,5 à 3 cm de diamètre. La distance entre axe de quille est la longueur de la quille, moins 1 cm (exemple : e = 9 pour des quilles de 10 cm).

Le but du jeu est d’atteindre le premier 101 points, c’est-à-dire un peu comme pour les « dart’s », les fléchettes anglaises. Chaque quille abattue vaut 1 point. Le lancer vers les quilles ne doit pas être direct, mais contourner le mât à l’extérieur.

Ce jeu est attesté dans l’ouest Bretagne depuis très longtemps, en particulier dans les ports du Nord Finistère où des garnisons anglaises étaient présentes. Il semble que ce jeu a pour origine le « skittle table » des anglais, ou quilles de table, jeu où les soldats organisaient des paris, comme aux dés. Le comptage des points, similaires aux « dart’s » des pubs anglais, semble également donner cette origine au jeu.

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Boîte à palets
<p>La boîte à cases est un jeu issu des jeux de palets. C’est un jeu «annexe», accessible par sa pratique simple et ses règles peu compliquées. La boîte est posée à terre, la plus petite case orientée vers le lanceur. Cette case, la plus petite, vaut 5 points, la suivante, un peu plus grande, 4 points, et ainsi de suite jusqu’à la cinquième case qui vaut 1 point.</p> <p class="rtejustify">La distance de lancer est variable, généralement 5 mètres en Ille-et-Vilaine, comme pour le palet sur planche, mais elle peut être adaptée selon l’âge des joueurs (plus près pour les enfants). Le joueur doit lancer un même nombre de palets (ça peut être 5 ou 10).</p> <p>Ses palets sont des palets fonte utilisés pour le palet sur planche. Il doit faire un maximum de points. Il a droit à plusieurs tours de jeu (par exemple trois). Ensuite, soit on ne prend en compte que son meilleur score, ou alors on additionne les scores des 3 parties (ou plus).</p> <p>Pour les enfants, des variantes peuvent être usitées comme le fait de demander de lancer un palet dans chaque case. Dans les kermesses, les fêtes de villages ou les concours de palet sur planche, le vainqueur (sur une quantité de joueurs parfois très importante) est celui qui a réalisé le maximum de points. Il remporte généralement un lot.</p>
Bretagne

Une boîte en bois en forme de trapèze, d’une soixantaine de centimètres de longs. La boîte est divisée en 5 cases de tailles croissantes. Les rebords de ces cases sont renforcés de tiges métalliques. On y joue avec des palets fonte (utilisés dans la pratique du palet sur planche) ou des palets en bois.

Le but du jeu est de lancer des palets dans au moins un des compartiments de la boîte.

Jeu annexe aux jeux de palet aux règles formalisées. Jeu présent dans les fêtes de villages, les kermesses. On le retrouve également lors des concours de palet sur planche comme jeu «annexe».

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Boule bretonne des Côtes d’Armor
<p class="rtejustify">La Boule Bretonne des Côtes d’Armor se joue en tête à tête (pen eus pen en breton), en doublette (2 contre 2), en triplette (3 contre 3) ou en quadrette (4 contre 4). En pen eus pen, chaque joueur dispose de 3 boules, en doublette, en triplette et quadrette de 2 boules. L’ordre d’intervention des joueurs est décidé par le capitaine dans les quadrettes surtout (mais le jeu en quadrette est devenu rare, car ce sont des parties longues).<br /> La ligne de lancer, le pal (le trou), est fixée à un mètre de chaque extrémité du terrain. Quelque soit le lancer de la boule, le poseur doit avoir au moins un pied à l’intérieur du pal. Le tireur, au départ, doit avoir au moins l’un de ses pieds au fond du jeu, et la boule doit avoir quitté sa main au maximum à la fin du deuxième pas. L’utilisation des bandes est autorisée. Le petit doit être lancé au moins à 13, 50 m et à 1, 50 m de l’extrémité opposée. La distance minimale des grands côtés est de 0, 50 m.<br /> C’est toujours l’équipe qui a gagné la dernière mène qui lance le maître, puis une boule. Une équipe doit jouer tant qu’elle n’a pas repris le point, puis c’est à l’autre de jouer. Une boule qui touche le fond et revient à plus d’1 m est annulée. Si le maître est sorti du jeu, la mène est annulée. Celle-ci s’arrête lorsque les 12 boules ont été jouées. Les points sont comptés sans toucher les boules (toutes les boules les plus proches du maître valent un point). La première équipe arrivée à 12 points remporte la partie, ou 10 points parfois, selon la réglementation du concours.</p>
Côte d'Armor

La boule bretonne se joue sur un terrain d’une longueur minimale de 15, 60 m et d’une longueur maximale de 18 m. La largeur minimale est de 3 m.

Le jeu consiste à approcher ses boules le plus près possible du maître en tenant compte des limites du terrain. Les joueurs peuvent utiliser les bandes latérales pour jouer.

D’après les lectures, c’est surtout au 19ème siècle que la pratique s’est répandue (très probablement avant). Les grands champions sont apparus dès les années 1950 à 1970. Le plus connu s’appelait Paul L’Hévéder « l’Homme aux 4 000 victoires ». Jeu pratiqué dans le département des Côtes d’Armor, surtout la partie Ouest. La partie Est regroupe plutôt une pratique « loisirs ».

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Michel Collin

Boule bretonne du Morbihan
<!– wp:paragraph {"className":"rtejustify"} –> <p class="rtejustify">La partie se joue en un contre un avec 3 boules chacun, ou par équipe : de 2 contre 2 avec 3 boules chacun, de 3 contre 3 avec 2 boules chacun, de 4 contre 4 avec 2 boules chacun. Une des équipes lance le petit, un joueur lance sa première boule, un joueur de l’équipe adverse entre ensuite en jeu. On peut chasser la boule adverse de différentes manières : à roule, à « pok » ou à « demi-pok », toujours en main ouverte. L’équipe doit jouer tant qu’elle n’a pas regagné le point. L’équipe gagnante de la mène relance le petit. La partie se joue en 12 points gagnants.</p> <!– /wp:paragraph –>
Morbihan

Boules : Les boules sont en résine synthétique d’un diamètre compris entre 95 et 107 mm et d’un poids compris entre 680 grammes et 1 kg. Le petit est en métal ou en bois d’un diamètre de 30 à 40 mm. Autres : Les instruments de mesure sont le mètre et la pige.

Le jeu se pratique sur un terrain de 18 mètres de long sur 3 ou 4 mètres de large entouré de planches, sur herbe ou sur sable dur.

Ce jeu consiste à placer ses boules le plus près possible du petit (ou cochonnet).

Au départ (6ème siècle avant J-C), le jeu s’appelait la « sphéristique », une pierre sphérique que lançaient les Grecs. Puis, ce jeu fut pratiqué par les Romains et il prit de l’ampleur chez les Gaulois. C’est aux représentants de Rome que l’on doit l’apparition du « but » qu’il fallait approcher au plus près pour être le meilleur. En France, le jeu dit de « grosses boules » est arrivé au Moyen Age sous Charles V. Des textes se référant à ce jeu sont connus en Bretagne dès le 17ème siècle, mais il n’inspira pas beaucoup les écrivains malgré les traces que l’on retrouve un peu partout dès le 18ème siècle. C’était le jeu principal des paysans dès que les beaux jours se montraient. Au début du 20ème siècle, tous les chemins pouvaient encore se transformer en aire de jeu, puis des allées furent aménagées aux abords des cafés.

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Boule de fort
<p class="rtejustify">Le jeu consiste à faire rouler la boule sur un terrain parfaitement lisse, sans la jeter, afin qu’elle s’arrête le plus près possible du maître. La durée de son trajet peut demander une trentaine de secondes. Le fort favorise la direction de la boule qui ne peut pas avoir une trajectoire linéaire. Cette trajectoire est compensée par la forme du terrain qui est relevé sur les bords. La piste de jeu à une longueur de 23 m et une largeur de 6 m.</p> <p>Elle a une forme incurvée et elle est surfacée avec une matière synthétique parfaitement roulante. Une partie se joue en 10 points gagnants, sauf les finales de concours en 12 points gagnants. On peut jouer en individuel avec trois boules par personne, en doublette (le plus fréquent) avec deux boules par personne, en triplette avec deux boules par personne, en quadrette (très rare) avec une boule par personne.</p>
Loire Atlantique, Maine et Loire

La piste de jeu à une longueur de 23 m et une largeur de 6 m.

Le jeu consiste à rapprocher ses boules le plus près possible du maître en les faisant rouler, sans les jeter.

La Boule de Fort est un jeu de boules, avec des règles très précises, fixées par la tradition, dont le but consiste à rapprocher ses boules du maître en les faisant rouler, sans les jeter.

La boule de fort tire son origine de billons pas tout à fait ronds avec lesquels on jouait dans des jardins ou des chemins pas tout à fait plats. Les moulins qui jalonnaient la Loire étaient équipés avec des roulements à billes de bois. Une bille usagée était prédestinée à être reconvertie en boule de fort. La pratique de la boule de fort est devenue la principale animation des sociétés d’hommes qui fleurissaient dans la région angevine du 18ème siècle. Ces sociétés rassemblaient des hommes en fonction de leur situation sociale, de leur appartenance philosophique, de leur pratique religieuse ou de leur lieu de vie. Ainsi sont nées les sociétés de boule de fort.

D’abord un jeu d’extérieur, la boule de fort est devenue un jeu d’intérieur. Des dons de notables et les profits des buvettes ont permis la construction de bâtiments à l’architecture aussi remarquable que pittoresque, qui s’élèvent dans les hameaux, les bourgs et les quartiers des villes. Les premières boules ferrées ont fait leur apparition au milieu du 19ème siècle.
Pour réaliser une piste roulante, les matières synthétiques ont remplacé la terre battue qu’il fallait rouler et arroser chaque semaine. C’est la création de la Fédération des Sociétés et joueurs de boule de Fort de l’Ouest qui a permis, en 1907, l’uniformisation et la réglementation de la pratique du jeu pour qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui.

En Loire-Atlantique, la pratique existe depuis le 19ème siècle à Varades, depuis 1909 à Saint-Nazaire, depuis les années 1940 à Ancenis. Varades et Ancenis sont deux villes limitrophes au département du Maine-et-Loire, ce qui explique la présence de la pratique de la Boule de Fort dans cette région ligérienne. En revanche, l’implantation à Saint-Nazaire date de 1909, par l’intermédiaire de l’arrivée de deux médecins angevins, venus s’installer pour travailler dans la région nazairienne.

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Boule nantaise
<p class="rtejustify">Les parties se jouent entre deux équipes de 1, 2 ou 3 joueurs. Tout l’intérêt de ce jeu réside dans le fait qu’il faut d’abord imaginer mentalement la trajectoire de la boule et, en suivant une stratégie d’équipe, gérer la direction et la force de propulsion suivant qu’on veut placer ou tirer, jouer directement ou indirectement en utilisant le talon, sans oublier que la boule doit toujours être roulée.</p> <p>Les joueurs doivent toujours avoir un pied en contact avec le talon au moment de lancer la boule. Il faut faire rouler la boule dès le départ. L’ordre d’intervention des joueurs est décidé en début de partie et reste le même durant tout le courant de celle-ci. Le premier joueur fait rouler le petit, puis sa boule noire (ce sont toujours les boules noires qui commencent), et laisse la place au premier représentant de l’autre équipe (boules blanches) qui tente de reprendre le point.</p> <p>Les boules étant arrêtées, l’arbitre annonce la couleur de la boule la plus proche du petit (et par déduction l’équipe qui doit renverser la situation). Les joueurs de cette équipe se succèdent alors tant qu’ils ne font pas le point gagnant.</p> <p>Après chaque lancer, et seulement après complète immobilisation de toutes les boules, l’arbitre continuera d’annoncer la couleur de la boule la plus proche du petit jusqu’à ce qu’une équipe ne possède plus de boules.</p> <p>Après chaque annonce, une amicale contestation de l’évaluation pourra donnée lieu à un « paillage » (jaugeage des distances entre les boules et le petit à l’aide d’une paille de blé), mais à partir du moment où l’une des équipes ne possède plus de boule l’arbitre se contentera d’annoncer « rien ne va plus » et n’évaluera plus la position relative des boules et du petit. La « mène » (ou tour de boules) s’arrête quand toutes les boules sont jouées.</p> <p>L’arbitre annonce le nombre de points et après accord des deux équipes ainsi qu’un éventuel paillage de confirmation, les points sont marqués. La partie continue à partir de l’extrêmité opposée et le petit est lancé par l’équipe qui a marqué. La partie s’achève quand une équipe atteint les 9 points.</p>
Nantes

Quelque soit le nombre de joueurs, on utilise 12 boules en résine synthétique de 140 mm de diamètre (2,100 kg), 6 boules de couleur rouge (appelées « Blanches »), 6 boules de couleur verte (appelées « Noires ») et un « petit » de 100 millimètres de diamètre (800 grammes).

Le terrain de jeu est une surface rectangulaire bitumée, lisse et dure, de 13 à 15 mètres de longueur sur 4,50 mètres à 5 mètres de largeur. Cette surface est relevée sur les bords longitudinaux suivant un profil curviligne. Les deux extrémités sont constituées de deux planches épaisses appelées « talons » qui permettent aux boules d’être renvoyées vers le centre du jeu.

S’approcher au plus près du maître.

Ce jeu d’adresse et de stratégie consiste à placer le plus possible de boules à proximité du « petit ». Pour y parvenir on doit propulser la boule, en la faisant rouler, afin de s’approcher au plus près du petit, ou d’écarter une boule adverse.

On peut jouer directement, mais également indirectement, en faisant revenir la boule après contact sur le fond du jeu : cela s’appelle « faire un talon ». La boule doit impérativement être roulée et non jetée.

Le jeu de la Boule Nantaise est l’un des fragments des jeux populaires typiques de Nantes. Peu connu, ce jeu à tradition orale a laissé peu de traces écrites. Sans que l’on puisse s’en rendre compte, il s’est développé dans tout le Pays Nantais (campagne et ville), à l’origine sur des terrains extérieurs, et, depuis le début du XXème siècle, il siège dans l’arrière-salle des cafés.

Pour comprendre l’origine de ce jeu, laissez-vous guider par sa légende : « Il était une fois… sur les péniches qui drainaient le fleuve, transportant le sable dans leur cale à fond plat légèrement courbée sur les côtés, des marins qui jouaient à lancer des boules dans l’aire de stockage vidée du sable.

Pour s’évader de leur travail, ils avaient inventé ce divertissement. En équipe ou a deux, ils lançaient les boules en bois trempées dans l’eau pour les noircir. Pour différencier les équipes, ils peignaient les autres en blanc. Jouant ainsi avec les formes de la cale, les boules tanguaient de part et d’autre, pour enfin se positionner le plus près possible du petit.

L’équipe triomphante étant celle qui avait le plus de boules près du petit… » Même si peu vérifiable, cette légende aime à nous laisser tanguer au gré de la marée.

Début XXème de façon plus sûre, nous pouvons affirmer que cette pratique s’officialise au début du XXème siècle, sous forme d’associations, portant le nom d’amicales. Les joueurs appelés des «boulistes» aimaient venir se divertir après leur travail ou les fins de semaine, sur les aires de jeu de boules, où ils se retrouvaient autour d’un verre.

Ce jeu s’est principalement développé autours des quartiers populaires du milieu du XIXème siècle, période pendant laquelle Nantes était en pleine dynamique d’urbanisation et d’industrialisation. C’est donc les ouvriers qui ont été les premiers pratiquants de ce jeu.

Petit à petit, les pratiques spontanées des clients des cafés vont faire place aux pratiques organisées des amicalistes. Sous le nom « amicaliste » se cache une volonté de renforcer un esprit de groupe, faire de ce jeu un lieu agréable, de rencontre.

Les terrains préexistaient, les cafés se sont développés autour des pistes existantes. Cependant, chaque terrain possédait ses propres règles de jeu, l’identité de la Boule Nantaise était là, mais pas forcément consciente dans l’esprit des joueurs.

Voyant que le jeu attirait de plus en plus d’adeptes, ces « amicalistes » ont voulu rassembler tous ces joueurs, afin de les unifier dans un loisir commun. C’est pourquoi la naissance de ces amicales a permis d’harmoniser les règles, de mettre en contact et de faire rencontrer les différents lieux de jeu via des compétitions.

C’est dans cet esprit unificateur, que possède chaque sport et loisirs que sont nées ces amicales. La première amicale fut crée en 1913 au café «la Bonde» à NANTES. Appelée « la Boule Nantaise », elle fut fondée par Louis Le Texier (conseiller municipal de l’époque).

Elle n’existe plus aujourd’hui mais à fait les beaux jours de nombreux joueurs pendant 77 ans. Comme tout loisir, l’envie de se mesurer à d’autres joueurs, le désir de compétition a émergé. C’est pourquoi les amicales ont cherché a organiser des challenges inter-amicales, ils permettaient de faire des rencontres sportives entre différentes équipes, qui se terminaient toujours dans la bonne humeur autour d’un banquet.

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Boule pendante
<p class="rtejustify">JEU ORIGINAL : Une boule est suspendue par un fil à une potence, approximativement à 1,50 m de hauteur. On parle bien entendu de boules en bois approximativement de la taille d’une boule de pétanque. Le joueur situé à une distance initiale de 5 m essaie de toucher la boule pendante avec ses propres projectiles au nombre de trois. Il a donc droit à trois essais maximum par niveau de distance. Il y a trois niveaux de distance. Le principe est celui du patigo : Pour chaque impact réussi le joueur recule d’un mètre et le vainqueur est celui qui réussit un tir au niveau le plus éloigné. Lancer annulé si le fil est touché.</p> <p>Variante : Le classement s’effectue sur 5 tentatives à 10 ou 12 mètres. On dit,en effet, que par le passé les hommes jouaient la tournée en attaquant directement à 10 ou 12 mètres. Compte tenu de la difficulté du jeu, on peut penser qu’à cette distance il s’agisssait de boules plus volumineuses et donc de la taille d’une boule de Boultenn ou de boule bretonne.</p>
Bretagne

Un terrain de 12 mètres de long Un filet de protection, ou un autre système, pour récupérer facilement les boules jouées. Une potence d’un peu plus de 2 m de hauteur. Une ficelle pour suspendre la boule. Une boule en bois à suspendre. 3 boules en bois à lancer.

Le jeu consiste à lancer une boule et de la faire toucher à celle suspendue.

Le berceau indiqué pour ce Jeu est la Bretagne, sans autre précision. On peut donc penser que c’était un jeu très répandu, ou qu’au contraire il était très localisé, avec un oubli du lieu précis d’origine. Il reste donc à chercher de la documentation.

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Boule plombée du pays de Morlaix
<p class="rtejustify">Ce jeu peut se dérouler en plein air ou en salle couverte et sur moquette. Les parties se déroulent en douze points, par équipes de : 2 – 3 – 4 personnes ou en individuel.</p> <p>La boule Bretonne telle qu’elle est pratiquée dans le nord Finistère dans la région de Morlaix et aussi à Guérande (Loire-Atlantique) a sa particularité et est sans doute la plus singulière de nos boules bretonnes.</p> <p>Sa principale caractéristique est de comporter cinq cylindres de plomb logés dans la masse. Les quatre premiers sont disposés sur le chemin de roulement pour lui permettre d’aller droit et de guider la boule. Mais ce jeu d’adresse est plus subtil… Le cinquième plomb appelé le «fort» est incrusté d’un côté de la bande de roulement.</p> <p>Son rôle est primordial et permet à la boule de virer lorsque sa vitesse diminue. Ce plomb déséquilibre la boule vers la gauche ou la droite en fonction de la direction souhaitée par le joueur.</p> <p>A l’opposé du «fort», une cavité non plombée, appelée le «contre fort», est pratiquée pour accentuer l’effet du plomb opposé. En règle générale, si le bouliste souhaite envoyer sa boule à droite, il la lancera vers la gauche avec le fort placé à droite. En début de parcours, la boule se dirigera vers la gauche mais sa vitesse diminuant, elle décrira une courbe pour se diriger… à droite.</p> <p>Ce jeu demande beaucoup de concentration, de technique et de stratégie. Le joueur peut choisir son placement pour jouer sa boule sur toute la largeur de l’allée dans la mesure où un pied touche la planche du fond.</p> <p>Le choix de ce placement est primordial car en fonction de celui-ci la courbe obtenue sera différente. La mesure consiste à positionner la paille entre la boule et le bihen pour la faire tenir. Cette pratique s’appelle « le pontage ». La paille doit tenir entre la boule gagnante et le bihen alors qu’elle ne tient pas sur la boule perdante. Dans la région de Morlaix, chaque café tant en ville qu’à la campagne avait son allée de boules plombées.</p> <p>Ce jeu d’adresse traditionnel de notre région était très présent et participait à la vie quotidienne. Bien que les femmes et les enfants fussent rarement admis dans le jeu au quotidien, c’était en famille que les évènements étaient partagés les dimanches et jours fériés. La moyenne d’âge des joueurs n’a cessé d’augmenter et leur nombre a considérablement baissé.</p> <p>Du fait de la disparition des cafés, ce jeu a perdu en fréquentation et ne sont plus les endroits privilégiés comme point de rencontre. Les joueurs disparaissent, les allées aussi… Une prise de conscience est alors apparue au début des années 2000 pour relancer le jeu et le faire découvrir au plus grand nombre. Avec ce renouveau, nous assisterons à une présence féminine accrue et la formation de nos jeunes passera également par la (re)découverte de ce jeu, ainsi que pour les habitants de notre région.</p> <p>Beaucoup en ont entendu parler ou vu jouer quand ils étaient enfants, mais cela ne reste que des souvenirs d’un jeu d’antan et « vieillot ». Les amicales de boules plombées ont su réagir à temps pour sauver ce jeu mais le coût des allées est important et ne favorise pas l’essor et le renouveau de ce jeu si particulier.</p> <p>La boule Bretonne plombée du Pays de Morlaix ne nécessite aucune force physique particulière et peut se pratiquer par tous !</p>
Pays de Morlaix

Les boules sont généralement en résine, elles pèsent environ 2 kg, elles ont la particularité de posséder cinq plombs. Maître ou « bihen » dans la même matière, d’un diamètre de 50 mm et pesant 100 grammes.

Il se déroule dans des allées en terre battue recouvertes d’une légère couche de sable, ces allées ont une dimension qui varie entre 4 m de large et 19 m de long. Depuis peu de temps il est possible de pratiquer sur des allées en moquette rases.

S’approcher au plus près du maître.

Le but du jeu consiste à se rapprocher le plus près possible du maître ou « bihen » (en breton) en faisant rouler la boule dans une allée plane et sablée entourée de quatre bandes en bois.

L’origine du jeu typique de la région Morlaisienne n’est pas très connue, mais les boules étant un jeu très populaire qui se jouait dans les chemins creux, l’utilisation d’un poids excentrique a sûrement été pensée pour compenser les effets de pente des chemins. En 1783, l’amiral De GUICHEN (un Comte Morlaisien) est décrit jouant aux boules près du quai de Tréguier où une aire de jeu avait été aménagée. Il y jouait toutes les après-midi ce qui semble signifier que l’aire de jeu était couverte.

La piste du jeu de boule plombée ressemble aux pistes de billard du Moyen Age qui se retrouve toujours en Allemagne et en Belgique (le billard se jouait au sol).

La grande époque des jeux populaires et particulièrement les boules se situe à la fin du XIXème et début du XXème siècle. Dans un passé récent, surtout entre les deux guerres, le jeu de boules connaît un formidable développement et la pratique de ce jeu se déroulait dans des allées privées qui étaient situées dans les commerces (cafés) de chaque village ou de communes, voire de quartier.

Les gens se retrouvaient tous les dimanches pour pratiquer leur jeu favori et cela en tenue de circonstance, costume, chemise blanche et cravate. Ces parties se déroulaient en général l’après-midi, ce qui leur permettait de se rencontrer et de parler de la vie quotidienne, des affaires locales et de la vie de la commune. Ces rencontres conviviales se perpétuent encore dans beaucoup d’amicales sur les allées municipales.

Le jeu de boules plombées du Pays de MORLAIX, se pratique essentiellement dans le Nord Finistère dans une zone qui s’étend de Plouvorn à Locquirec et de l’Ile de Batz à Botsorhel.

Bouloù pok
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le jeu du « Bouloù Pok » est spécial à Guerlesquin, il ne se pratique nulle part ailleurs dans le monde et se joue suivant des règles également particulières; c’est ainsi que ce sport, puisque sport il y a, occupe tous les ans la journée entière de Mardi-Gras.</span></p> <p>A savoir : 9 heures, une messe du souvenir est chantée à la chapelle St Jean à la mémoire des membres défunts de l’association ; ensuite, un café bien arrosé précédé d’un copieux casse-croûte est pris en commun dans un débit de boissons suivant un ordre bien établi ; tous les cafés de la ville figurent sur la liste : ils étaient 54 en 1955 et une soixantaine entre les deux guerres ! Depuis, ils ont considérablement diminué mais sont quand même au nombre d’une douzaine avec un chiffre d’affaires autrement conséquent.</p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Ce jeu se déroule en effet officiellement à Guerlesquin une fois par an seulement. Il rassemble tous les hommes de la ville (les femmes sont exclues) divisés en deux camps : d’une part, ceux qui demeurent d’un côté des places, d’autre part ceux qui habitent de l’autre côté.</span></p> <p>L’orientation de l’entrée principale de chaque maison sert à trancher les cas litigieux, les Sudistes ayant leur porte située au Nord et celle des Nordistes orientée vers le Sud; il est aussi à remarquer que très souvent, pour ne pas dire toujours, les deux camps sont numériquement inégaux. Mais qu’importe ! Le règlement est ainsi depuis plusieurs siècles et il ne viendrait à l’idée de personne d’y changer la moindre virgule.</p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">La partie se joue en deux manches suivies d’une « belle » s’il y a lieu; les débats terminés, le vainqueur est proclamé par le tambour de la ville, lequel distribue une feuille de laurier à chaque joueur de l’équipe gagnante; et voilà comment l’on devient « Champion du monde de Bouloù Pok », cela sans fanfaronnade aucune, ce sport, rappelons-le, se pratique uniquement à Guerlesquin, par de purs amateurs, se contentant d’une simple feuille de laurier comme prix de leur victoire.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Cette partie capitale terminée, c’est au tour des débitants de boissons de s’expliquer entre eux, par un simple coup de boule afin de définir celui qui aura l’honneur de servir le « Gwin Bian » (petit vin) qui en fait est un apéritif réunissant ensemble vainqueurs et vaincus ou plutôt les champions du monde et leurs adversaires qui, timidement, se disent aussi finalistes de ce même championnat !</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Ensuite, tout le monde se réunit pour le « Gwin Bras » (grand vin) qui est devenu un banquet. Jusqu’à la guerre de 1939, il s’agissait de se retrouver ensemble après avoir déjeuné chacun chez soi, et là, on servait uniquement du liquide et cela jusqu’à la nuit tombée. Mais, actuellement, les cafés de la ville font également de bonnes affaires avant et après le banquet !</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Voilà, comment se termine chaque année le Championnat du Monde de Bouloù Pok »; six mois après, on en parle toujours, comme six mois avant on parle du prochain jeu du Mardi Gras à venir.</span></p>
Guerlesquin

La boule « Pok » n’a de boule que le nom puisqu’en fait il s’agit d’un demi-cylindre de buis dans lequel on a coulé du plomb fondu, la boule étant au préalable placée dans un lit de terre glaise.

Le but du jeu est de se rapprocher au plus près du cochonnet. La partie se joue en deux manches suivies d’une « belle » s’il y a lieu.

Son origine se perd dans la nuit des temps; il est certain que ce jeu se pratique depuis plus de cinq siècles à Guerlesquin, la compétition ayant été, dit-on, créée par un prêtre désirant meubler les loisirs de ses ouailles, mais cela reste à prouver… ; en tous les cas, un registre des cotisations datant de 1856, avec report d’un volume précédent, prouve le sérieux et la prospérité de cette véritable institution.

Boultenn
<p class="rtejustify">Jeu de tir en direct de boules placées sur un billot. 3 boules positionnées dans des empreintes arrondies, et de façon à ce qu’une boule de même taille puisse passer entre deux boules posées sans les toucher.<br /> <br /> Le joueur, placé à 8,50 m (9 pas), dispose de 6 boules et doit tenter de chasser les boules du billot. La boule centrale « La Bigouden » vaut deux points et les autres un point. Le billot est légèrement enterré (ou fixé) de façon à ce qu’il ne bouge pas à l’impact des boules.<br /> <br /> Chaque joueur se place derrière la ligne de lancer et lance ses trois premières boules. L’impact doit être direct, c’est-à-dire sur la boule du billot.<br /> <br /> Une boule chassée irrégulièrement (impact non direct) n’est pas remise en place. Un choc sur le billot qui éjecterait une boule par accident est un coup nul mais on ne replace pas la boule éjectée. De même, une boule qui toucherait terre avant le billot est déclarée nulle et la ou les boules qui serai(en)t chassée(s) n’est (ne sont) pas replacée(s) sur le billot.<br /> <br /> La technique est de toujours viser la centrale, « la Bigoudène » car en la touchant sur un de ses côtés, ce sont en général deux boules qui sont chassées, par ricochet. Il arrive aussi que les trois boules soient chassées.<br /> <br /> A chaque fois que la centrale est chassée, le joueur la remet en place. Il est donc potentiellement possible de faire 9 points, voire plus, avec 3 boules. Les boules sont replacées sur le billot dès qu’elles ont toutes été enlevées (en 2 coups par exemple).<br /> <br /> Une fois la première manche de trois boules réalisée, les boules sont remises en place sur le billot et le joueur joue une seconde manche de trois boules.<br /> <br /> Le coup magistral consiste à faire un carreau en remplaçant la boule éjectée par la boule lancée par le joueur. Dans ce cas la valeur est doublée.<br /> <br /> Si les trois boules sont chassées en moins de 6 lancers; c’est la “Relève”: on replace les boules chassées sur le billot jusqu’à ce que le joueur arrive au terme de ses 6 tirs. Le score est le total des points en 6 lancers. En doublettes, on cumule le score des deux joueurs (contre l’autre doublette) et la partie se joue en 21 points.</p>
Cornouaille, Pays Vannetais

Boules : 6 Boules de diamètre de 95 à 98 mm pesant environ 1100 g (utilisées en Boule Lyonnaise).

Billot : Le billot de bois est souvent un bout de traverse de chemin de fer (largeur 25 cm et hauteur 12-14 cm environ), que l’on coupe à 60 cm de long. Les petites cavités (8 à 10 mm de profondeur) recevant les boules sont espacées de 19 cm (entre axes), c’est-à-dire qu’une boule lancée peut passer entre deux boules du billot en les frôlant uniquement. Le billot est enterré de 5-6 cm pour sa stabilité, et placé de « niveau ».

Stabilisateurs de billot : Ronds d’inox, ou fer à béton, de diamètre 8mm insérés dans un trou percé horizontalement dans le bas du billot (4 trous et donc 4 tiges dépassant d’environ 15 cm). Les tiges se retrouvent dans la terre compactée et empêchent le billot de bouger.

Terrain herbeux. Un terrain de 20 mètres de long, un billot au centre donc deux points de jeu à 9 m de part et d’autre du billot et 2 mètres de battement derrière le repère de jeu.

Chasser le plus de boules sur le billot.

Le jeu consiste à marquer le plus grand nombre de points en chassant avec 2 fois trois boules, trois autres boules placées sur un billot de bois (dans de petites cavités). Chasser la boule centrale vaut 2 points, 1 point pour les autres.

Le mot Boultenn provient du breton «tennañ ar bouloù», soit enlever les boules. En français, on peut l’appeler «chasse boules».

Ce jeu est connu depuis le début du 19ème siècle dans le Finistère (Pays de Quimper) sans qu’il soit possible de savoir si l’origine est plus ancienne. A cette époque, les boules étaient en bois, et ceci jusque la guerre 1939-1945. Sans doute a-t-il été inventé par des joueurs de boules, peut-être pour entraîner leur adresse au tir.

C’est, après les années 1950-1960, que les boules métalliques se sont généralisées. Aujourd’hui, ce sont des anciennes boules lyonnaises en acier qui sont utilisées.

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Course du Meunier (redadeg gant ur samm)
<p>Le jeu est organisé en équipe, comme au tirer à la corde. Chaque équipe est constitué de 6 joueurs. Comme deux équpes (ou plus) s’affrontent sur un relais, un arbitre donne le départ et des assistants chronomètrent et surveillent la course de chaque équipe.</p> <p>Au signal, les premiers courreurs placent le sac de 50 kg sur leur dos et délmarrent. Ils doivent aller jusqu’à un piquet distant de 60 m et revenir au point de départ. Là, ils passent le sac à leur relais et ainsi de suite jusqu’à la fin.</p> <p>La course est rendue plus difficille par la mise au sol de 4 rangées de bottes de paille distantes entre de quelques mètres, et qu’il faut franchir en courant.</p>
Bretagne

Les deux piquets mesurent 80-100 cm au dessus du sol. les bottes de paille sont de petites taille et sont alignées sur toute la largeur du jeu. Elle mesure en viron 40-45 cm de hauteur maximun. Le sac de toile doit être suffisamment ample pour prendre prise.

Terrain de sports.

Réaliser un temps le plus rapide possible.

Le but du jeu est de réaliser un parcours de 120 m avec un relais de 6 équipiers, chacun devant transporter un sac de 50 kg rempli de céréales. Deux ou plusieurs équipes sont en concurrence à chaque manche. Une finale détermine des vainqueurs.

Dans les années, 1950-1960, des courses étaient parfois organisées lors des battage, sans vainquers, juste pour se défier et peut-être aussi pour oublier la fatigue.

Cest au début des années 1970 que cette pratique a été prise pour devenir une activité de la Falsab, section sports athétiques (FNSAB à partir de 1980). De telles courses étaient-elles pratiquées par les meuniers du 19ème siècle et avant? Cela reste à découvrir.

origine
source des informations
Galoche Bigoudène
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">La préparation du terrain commence par le tracé, avec un morceau de craie ou de plâtre, d’une croix celtique de 40 cm de diamètre environ, qui sert de repère pour positionner la galoche. A 8,50 mètres de cette croix est tracée la ligne de but (<em>an nant</em>). Le jeu oppose le plus souvent deux équipes de deux joueurs. Pour déterminer l’ordre d’intervention des joueurs, un palet est placé au centre de la croix et un joueur de chaque équipe, placé à la ligne de but, lance un palet le plus près possible de la cible. Le plus habile commencera la partie, suivi de l’adversaire moins chanceux, puis de l’équipier du premier, enfin du quatrième joueur. Cet ordre est impérativement conservé durant toute la partie.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">La galoche est alors placée au centre de la croix celtique, le <em>lipar</em> est posé sur la galoche : la partie peut commencer.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Il y a deux façons de lancer les palets : piquer ou dégalocher.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Piquer</strong> (en breton : <em>pika</em>) est l’équivalent de « pointer » en pétanque. Il s’agit de placer avec précision un palet le plus près possible de la galoche. Parfois le joueur cherche à renverser la galoche en piquant dessus afin de s’approprier le point. Le joueur, placé derrière la ligne de but, lance le palet de telle manière qu’il conserve un angle constant avec le sol d’environ 70 à 80 degrés. Cet angle d’attaque permet au palet de crocher le bitume, puis de retomber à plat juste devant son point d’impact. Un bon piqueur arrive à lancer ses palets sur le point d’impact avec une précision de quelques centimètres. Au moment de lancer, il donne au palet un léger mouvement de rotation sur lui-même au palet.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Dégalocher</strong> (<em>digalocha</em>) est l’équivalent de « tirer » en pétanque. On cherche à renverser la galoche d’un palet lancé à plat, au bout d’une course de trois pas en avant de la ligne de but. Le joueur doit lancer le palet en même temps qu’il exécute le troisième pas. Il est interdit de s’arrêter avant de lancer le palet.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le joueur cherche à diriger la chute du <em>lipar</em> en fonction de la position des palets :</span></p> <ul> <li> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">un coup droit au milieu de la galoche (<em>taol ba’r c’hreis</em>) : le <em>lipar</em> reste sur place.</span></p> </li> <li> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">une attaque plongeante à la base : le lipar tombera vers le bas du jeu (<em>taol dislonk</em>).</span></p> </li> </ul> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Une autre occasion de dégalocher se présente lorsque la galoche a été abattue en piquant avec le premier palet, mais continue de garder le point. On peut alors essayer de l’éloigner du <em>lipar</em> en dégalochant avec le second palet. Ce coup s’appelle <em>kass koed</em> (éloigner le bout de bois).</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>LES RÈGLES DE BASE</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– Comme en pétanque, le but est de lancer les palets le plus près possible du <em>lipar</em>. La ressemblance s’arrête là, car un seul point est généralement attribué (même si les deux palets d’une même équipe sont proches du <em>lipar</em>), et pour que le point soit attribué, il faut dégalocher, c’est-à-dire faire tomber le <em>lipar</em> de la galoche. De plus, la galoche elle-même, qui doit être abattue, compte comme adversaire et gagne le point si elle est plus proche du <em>lipar</em> que les palets. Enfin, il n’est pas nécessaire que l’équipe adverse joue avant d’attribuer le point : si le premier palet lancé permet de dégalocher et qu’il est assez près du <em>lipar</em>, le point est acquis et la galoche relevée.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– Chaque joueur dispose de deux palets pour son intervention, mais s’il estime avoir atteint son objectif avec le premier palet, il peut renoncer à jouer le second.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– Les joueurs peuvent lancer les palets de deux façons : dégalocher, c’est-à-dire faire trois pas et lancer le palet au cours du dernier pas afin de renverser la galoche ; piquer, c’est-à-dire essayer de placer son palet le plus près possible de la galoche.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– Après avoir joué ses deux palets, le joueur désigne lequel de ses palets sera conservé dans le jeu pour servir d’opposition (<em>stank</em>). Généralement c’est le palet le plus proche de la galoche.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– Un palet ayant servi à dégalocher ne peut jamais être conservé comme <em>stank</em>.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– A chaque intervention, le joueur peut piquer avec ses deux palets. Il ne peut dégalocher qu’avec un seul palet.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– Pour qu’il y ait attribution de point, il faut que la galoche soit abattue par un palet.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– Lorsque la galoche est abattue et que le <em>lipar</em> se trouve plus proche d’un palet que de la galoche, le point est acquis à l’équipe qui a placé ce palet. La galoche est alors relevée et tous les palets enlevés du jeu, qui est alors <em>distank</em> (ouvert).</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– Lorsque la galoche est abattue, si le <em>lipar</em> se trouve plus proche de la galoche que des palets, la galoche tient le point. Si le joueur dispose encore d’un palet, il peut essayer de ravir ce point à la galoche soit en piquant sur le <em>lipar</em>, soit en dégalochant pour chasser la galoche. En cas d’échec, ou s’il n’y avait pas de second palet à jouer, la galoche est relevée en conservant le point qui n’a pas été acquis. Le <em>lipar</em> représente alors deux points. Si le même coup se répète, le <em>lipar</em> peut représenter 3, 4, 5, etc. points, qui seront attribués d’un seul coup à l’équipe qui aura la chance de battre la galoche.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– La bolinche est interdite : un palet  piqué ne doit pas se retourner en basculant vers le haut du jeu. Un palet qui bascule ainsi et abat la galoche ne peut pas gagner de point. Il est enlevé du jeu, la galoche est relevée et le joueur ne dispose plus que de son second palet. (voir les règles plus complexes dans le règlement officiel, article 32).</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">– la partie se joue en 15 points.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>LES TACTIQUES</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">En fin de partie, les tactiques commencent à prendre de l’importance. Si une des équipes mène largement à la marque, elle n’hésite pas à prendre des risques. Ses joueurs dégalochent avec leur second palet, quand l’occasion se présente, en laissant le jeu <em>distank</em> si la galoche est mise à terre : c’est le jeu d’attaque.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">A l’inverse, l’équipe qui est menée à la marque bétonne ; elle ferme le jeu en cherchant plusieurs tactiques pour placer d’excellents <em>stank</em>. Ses joueurs ne dégalochent jamais avec leur second palet pour ne pas laisser le jeu <em>distank</em>. Ils essaient de provoquer des erreurs de leurs adversaires pour récolter des points grâce avant tout à leur <em>stank</em> : c’est le jeu de défense.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Dans le jeu de défense, si le premier palet est bien placé, on renonce au second de peur de toucher la galoche et donc laisser le jeu <em>distank</em>. De plus, si le joueur abat la galoche avec son premier palet, en piquant ou en dégalochant, et si la galoche tient le point, il ne va pas tenter de prendre ce point, même s’il est très facile. Il va lever la galoche, qui compte un point de plus, et placer un bon <em>stank</em>. Si ce coup se répète plusieurs fois, la galoche garde 3, 4, etc. points, que l’équipe qui pratique la défense espère empocher en une seule fois en profitant d’une erreur adverse.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Les règles de la galoche bigoudène favorisent donc le déroulement de parties passionnantes. Un rôle essentiel est attribué au <em>stank</em>, à la fois obstacle et palet toujours prêt à profiter des erreurs des adversaires en prenant le point.</span></p>
Pays Bigouden

Le matériel se compose de trois éléments :

  • une galoche (ar c’halog), cylindre de bois dur de 11,5 cm de hauteur et 4 à 4,5 cm de diamètre aux extrêmités, 3,5 cm au milieu ;

  • trois palets (ar peiou), pièces en acier rondes d’environ 11,5 cm de diamètre, 15 mm d’épaisseur avec un pourtour biseauté, d’un poids d’environ 1000 grammes et numérotées de 1 à 3 sur les deux faces à l’aide d’un foret ;

  • une rondelle métallique (ar lipar) de 3,5 à 4 cm de diamètre, qui est posée sur la galoche.

Pour jouer à la galoche, il faut un terrain dur et plat, ou légèrement en pente. Les entraînements se font généralement sur les routes et sur les parkings, mais pour les concours on joue sur des terrains spécialement aménagés à cet effet, les « galochodromes ».

 

Le jeu se pratique dans les galochodromes. Il en existe 14 dans le Pays Bigouden.

Le but est de lancer les palets le plus près possible du lipar.

Ce jeu est attesté en Bretagne depuis très longtemps car déjà en 1388 les archives de la cathédrale de Quimper font allusion au jeu de « galoche » sur la place de la cathédrale. Le jeu en question était le « jeu de bouchon », largement répandu alors en Bretagne et ailleurs. Ce jeu consistait à renverser à l’aide de pierres plates ou de galets un morceau de bois cylindrique placé sur un sol uni et sur lequel on plaçait divers enjeux.

Un texte et un dessin, publiés en 1835, fournissent une description assez précise du jeu de galoche pratiqué dans les campagnes cornouaillaises au début du 19é siècle.

« Le jeu de galoche est exclusivement réservé aux garçons. Ce jeu consiste à placer debout sur un sol uni un petit morceau de bois de forme cylindrique, d’environ deux pouces de hauteur, qu’on appelle galoche (stouf), et dont le sommet se couronne de divers enjeux. On règle le rang des joueurs et chacun, muni de deux palets, jette un de ses palets aussi près que possible de la galoche, et essaie, en lançant le second immédiatement après, de la culbuter de façon que l’un des deux palets se trouve plus rapproché de la monnaie renversée que la galoche elle-même. Celui qui réussit s’empare des enjeux, et les mises se renouvellent. Celui qui échoue en laisse un autre essayer s’il sera plus adroit ou plus heureux, et ainsi de suite. »

Dans son roman « Skol-louarn Veig Trebern », l’écrivain de langue bretonne de Pont-l’Abbé Youenn Drézen (1899-1972) donne une bonne description du jeu de galoche tel qu’il se pratiquait dans les années 1900, période durant laquelle se situe son roman.

« Le jeu de galoche, sur la Madeleine [Ar Valaden est une place de Pont-l’Abbé où Y. Drézen situe la maison de son héros Veig Trebern], était, avec les boules, dans la cour de beaucoup de buvettes le passe-temps favori des hommes en ce temps-là. La galoche, qui avait la forme et la taille d’une trois-quart de bougie, était en bois dur et assez large pour tenir sur sa tête une pièce de monnaie rousse [Mounig rouz, pièce en bronze de 10 centimes] et celles qu’on y poserait par la suite. On la posait debout, au centre d’un petit cercle tracé sur le sol. Les joueurs étaient en deux camps. Ils avaient trois palets en fer, plats et ronds, qu’ils devaient lancer chacun à son tour depuis cinq mètres environ le plus près possible de la galoche. On faisait trois ou quatre pas avec le dernier palet, en courant le jeter sur la galoche. Quand on l’abattait, la monnaie rousse qui avait roulé hors du cercle était à vous. Si vous aviez manqué votre coup, vous deviez mettre un autre sou sur la galoche. Souvent le tas de sou était plus haut que le socle de bois. Il n’y avait ni perte ni gain à ce jeu – un jeu agréable donc !- car, quand la partie était finie, tous allaient à la buvette troquer la monnaie rousse contre des boissons rafraîchissantes. »

La galoche durant l’entre-deux-guerres

Les règles ont évolué : le cercle ne joue plus aucun rôle dans l’attribution des pièces de monnaie tombées à terre, le stank a été inventé, la ligne de but s’est éloignée à une dizaine de pas de la galoche. Per-Jakez Hélias (1914-1995) décrit, dans « Le cheval d’orgueil » (publié en 1975), le jeu à Pouldreuzic vers 1925.

« On joue avec trois palets de fer, de huit à dix centimètres de diamètre, dus à l’industrie de quelque maréchal-ferrant. Avec ces palets, il s’agit de renverser la fameuse galoche, dressée à dix ou douze pas du tireur (…). C’est elle qui reçoit les pièces de monnaie, enjeu du coup, et qui s’empilent parfois si haut que c’est un problème de la faire tenir. Chaque joueur dispose de deux palets. Il essaie de piquer le premier plus près de la galoche que le troisième, posé par le joueur précédent et qui « garde » la galoche. S’il réussit, avec le second palet, il chasse à toute force la galoche de façon à faire tomber les sous autour de son premier palet. Ces sous sont à lui si la galoche est allée au diable, mais le joueur précédent ramasse ceux qui sont plus près de son propre palet que du palet vainqueur… »

Vers 1930 les pièces en bronze de 10 centimes furent retirées de la circulation. Cette mesure entraîna une crise profonde chez les joueurs qui perdirent ainsi leurs enjeux et une partie de l’intérêt du jeu. Bon nombre de joueurs renoncèrent, se refusant à jouer comme les gamins qui, eux, utilisaient un système de points et le jeu faillit ainsi disparaître. Mais les plus jeunes s’habituèrent à jouer en comptant par points. Ainsi apparaît le lipar, tandis que la dimension et le poids des palets vont augmenter sensiblement.

La création en 1984, à l’initiative notamment de Jean Le Borgne et de Daniel Le Cléac’h, d’un Comité département de Galoche du Finistère, a permis de doter ce sport d’une structure officielle ainsi que d’un règlement respectant les traditions. En même temps furent créé les deux premiers clubs de Plomelin et de Tréméoc, puis Pont-l’Abbé, Plogastel, Penmarc’h, Plonéour, Plobannalec, etc. La Galoche Bigoudène réunit aujourd’hui 14 clubs et 560 licenciés

Galoche sur billot
<!– wp:paragraph {"className":"rtejustify"} –> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Ce jeu est attesté en Bretagne depuis au moins le début du 19ème siècle. Il trouve son origine dans le Petit Trégor (Plestin – Morlaix) et la Haute Cornouaille (Berrien – Serignac). </span></p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph –> <p>Mais déjà en 1388, les archives de l’église de Quimper font allusion au jeu de « galoche ». Le jeu en question était sans doute le jeu de la galoche sur route ou « jeu du bouchon » mais l’on peut supposer qu’un jeu aussi simple n’a pas attendu 400 ans pour apparaître.</p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph –> <p>Ce jeu se pratiquait à côté des allées de boules, des jeux de quilles, à tous les carrefours et bien sur dans les cafés, les kermesses, les pardons où de nombreux joueurs se donnaient l’occasion de briller.</p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph {"className":"rtejustify"} –> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Les parties sont jouées en individuel ou par équipe. Les joueurs s’accordent sur le nombre de palets à lancer, ou sur le nombre de points à réaliser, puis chacun joue à son tour. Les concurrents lancent leurs pièces de 9 pas (soit environ 8,50 m à 9 m). Un joueur nommé « releveur » a pour rôle de remplacer la galoche aussitôt que celle en place est tombée.</span></p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph {"className":"rtejustify"} –> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><em>En individuel :</em><br><img style="height: 11px; width: 8px;" src="data:image/png;base64,R0lGODlhCAALAPMHAD09PeXl5UpKSrGxsXFxcaSkpEZGRgAAAAECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAyH/C01TT0ZGSUNFOS4wGAAAAAxtc09QTVNPRkZJQ0U5LjAIEUxdiAAh/wtNU09GRklDRTkuMBgAAAAMY21QUEpDbXAwNzEyAAAAB09tt6UAIfkEAQAABwAsAAAAAAgACwAAAxh4uty+44HYgA3MAlGWFoRnEZiydYxRMgkAOw==" alt="-"> Individuel pros : but à 9 m sur 2 billots,<br><img style="height: 11px; width: 8px;" src="data:image/png;base64,R0lGODlhCAALAPMHAD09PeXl5UpKSrGxsXFxcaSkpEZGRgAAAAECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAyH/C01TT0ZGSUNFOS4wGAAAAAxtc09QTVNPRkZJQ0U5LjAIEUxdiAAh/wtNU09GRklDRTkuMBgAAAAMY21QUEpDbXAwNzEyAAAAB09tt6UAIfkEAQAABwAsAAAAAAgACwAAAxh4uty+44HYgA3MAlGWFoRnEZiydYxRMgkAOw==" alt="-"> Amateurs : but à 8 m 50 sur 1 ou 2 billots suivant concours.</span></p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph {"className":"rtejustify"} –> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Après inscription, le joueur effectue 5 séries de 6 lancers mais il doit jouer sur les 2 billots.<br>Selon les concours, la façon de procéder pour calculer les scores est différente. Exemple : le résultat des deux meilleurs coups sur chaque billot peut être gardé par le joueur jusqu’à la fin du concours ou encore les points réalisés sur chaque billot peuvent être cumulés de série en série. En cas d’égalité, les joueurs doivent se départager en effectuant 2 séries de lancers sur chaque billot.</span></p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph {"className":"rtejustify"} –> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><em>Par équipe :</em><br>Le jeu se joue en triplettes, quelques fois en doublettes suivant le nombre de joueurs.<br>Etapes de constitution des équipes :<br><img style="height: 11px; width: 8px;" src="data:image/png;base64,R0lGODlhCAALAPMHAD09PeXl5UpKSrGxsXFxcaSkpEZGRgAAAAECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAyH/C01TT0ZGSUNFOS4wGAAAAAxtc09QTVNPRkZJQ0U5LjAIEUxdiAAh/wtNU09GRklDRTkuMBgAAAAMY21QUEpDbXAwNzEyAAAAB09tt6UAIfkEAQAABwAsAAAAAAgACwAAAxh4uty+44HYgA3MAlGWFoRnEZiydYxRMgkAOw==" alt="-"> 1 : nous sortons les têtes de séries.<br><img style="height: 11px; width: 8px;" src="data:image/png;base64,R0lGODlhCAALAPMHAD09PeXl5UpKSrGxsXFxcaSkpEZGRgAAAAECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAyH/C01TT0ZGSUNFOS4wGAAAAAxtc09QTVNPRkZJQ0U5LjAIEUxdiAAh/wtNU09GRklDRTkuMBgAAAAMY21QUEpDbXAwNzEyAAAAB09tt6UAIfkEAQAABwAsAAAAAAgACwAAAxh4uty+44HYgA3MAlGWFoRnEZiydYxRMgkAOw==" alt="-"> 2 : sur un tableau, nous notons le nom de tous les autres joueurs présents.<br><img style="height: 11px; width: 8px;" src="data:image/png;base64,R0lGODlhCAALAPMHAD09PeXl5UpKSrGxsXFxcaSkpEZGRgAAAAECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAyH/C01TT0ZGSUNFOS4wGAAAAAxtc09QTVNPRkZJQ0U5LjAIEUxdiAAh/wtNU09GRklDRTkuMBgAAAAMY21QUEpDbXAwNzEyAAAAB09tt6UAIfkEAQAABwAsAAAAAAgACwAAAxh4uty+44HYgA3MAlGWFoRnEZiydYxRMgkAOw==" alt="-"> 3 : chaque tête de série choisi son premier joueur.<br><img style="height: 11px; width: 8px;" src="data:image/png;base64,R0lGODlhCAALAPMHAD09PeXl5UpKSrGxsXFxcaSkpEZGRgAAAAECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAyH/C01TT0ZGSUNFOS4wGAAAAAxtc09QTVNPRkZJQ0U5LjAIEUxdiAAh/wtNU09GRklDRTkuMBgAAAAMY21QUEpDbXAwNzEyAAAAB09tt6UAIfkEAQAABwAsAAAAAAgACwAAAxh4uty+44HYgA3MAlGWFoRnEZiydYxRMgkAOw==" alt="-"> 4 : tous les joueurs restants sont tirés dans un chapeau par la tête de série.<br><img style="height: 11px; width: 8px;" src="data:image/png;base64,R0lGODlhCAALAPMHAD09PeXl5UpKSrGxsXFxcaSkpEZGRgAAAAECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAwECAyH/C01TT0ZGSUNFOS4wGAAAAAxtc09QTVNPRkZJQ0U5LjAIEUxdiAAh/wtNU09GRklDRTkuMBgAAAAMY21QUEpDbXAwNzEyAAAAB09tt6UAIfkEAQAABwAsAAAAAAgACwAAAxh4uty+44HYgA3MAlGWFoRnEZiydYxRMgkAOw==" alt="-"> 5 : les concours se font en 6 parties de 5 lancers par équipe. </span></p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph {"className":"rtejustify"} –> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">A la fin de la journée, chaque joueur a participé au même nombre de lancers. L’équipe gagnante marque 16 points par joueur puis 15, 14, 13 etc.… Grâce à ce système mis en place par l’Amicale tous peuvent participer, même des personnes n’ayant jamais joué.</span></p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Pays de Morlaix

Les palets pèsent 900 à 930 gr et mesurent 11 cm de diamètre pour 1 cm d’épaisseur environ. Le billot de bois (ar pilgos en breton) est un morceau de tronc d’arbre d’une hauteur de 50 cm et d’un diamètre de 50 à 70 cm. La galoche (ou bille de bois) a une base de 4 cm de côté pour une hauteur de 6 cm.

-Un billot de bois : hauteur 50 cm / diamètre 50 à 70 cm

-Les galoches : hauteur 5 à 6 cm / largeur : 3 à 3,5 cm

-6 palets en fonte : diamètre 10,5 cm / épaisseur 1 cm / poids 900 grammes

-Le protège-tibia : 1 mètre

-Le curseur de distance (planche de bois)

-3 palettes de protection

Matériaux :

Les agriculteurs tronçonnent les billots de bois et une scierie est mise à contribution pour la galoche en bois. Les palets sont fabriqués par l’industrie.

Le terrain de jeu n’est pas fixe et peut se transporter facilement en tenant compte de la protection à apporter à l’arrivée des palets.

Le jeu consiste à chasser avec les palets un petit parallélépipédique rectangle, appelé « galoche », que l’on place sur un billot de bois. Selon la région, le jeu se joue en plaçant la galoche au milieu, ce qui est plus facile, ou juste au bord. La galoche doit tomber du billot pour que l’essai soit valable. Chaque joueur a droit à 6 palets à chaque tour. Sachant que chaque galoche abattue vaut un point, le but est de totaliser 6 points sur 6.

Le jeu de la galoche remonte au 12ème siècle, puis s’est progressivement transformé au fil des siècles, avec des coupures pendant les guerres. Aux origines médiévales, ce jeu servait même à départager les biens et les terres. Par la suite, c’est devenu un loisir à part entière qui occupait les populations rurales.

Avant les années 1940, la galoche sur billot se jouait dans les corps de ferme et derrière les cafés le dimanche après-midi. Mais la Seconde Guerre Mondiale a tout arrêté, pour reprendre de plus belle ensuite dans plusieurs quartiers ruraux.

Les premiers concours sont apparus dans les années 1960-70. A partir des années 1980, les concours individuels se sont beaucoup développés, puis les concours par équipes à la fin des années 1980, début 90.

Aujourd’hui, plusieurs petites communes rurales maintiennent la pratique de la galoche sur billot en organisant des concours annuels.

Années 1920 à 1939 :

La pratique de galoche par terre, aux bordures des routes de campagne.

Années 1939-1945 :

La galoche par terre perdure.

Années 1945 à1950 :

Début de la galoche sur billot. Par endroit, les palets étaient fournis par les plus aisés (notables de région).

Années 1950 à 1960 :

La galoche sur billot au bord comme aujourd’hui.

Années 1960-1970 :

Beaucoup plus régulièrement sur billot, dans les fermes et les hameaux, les cafés des communes.

Début des concours en équipes formées et en individuel.

Années 1970-1980 :

Les pratiques de galoche sur billot en individuel et en doublettes sont très développées. D’importantes mises à gagner pour attirer les joueurs (moutons, cochons de lait…).

Avant la Seconde Guerre Mondiale, les joueurs éprouvaient beaucoup de difficulté pour avoir des billots. Les palets étaient dépareillés et pas très solides, il n’y avait pas de protège-tibia. La galoche de bois était ronde, alors qu’elle est rectangulaire aujourd’hui.

Jeu de la Grenouille
<p class="rtejustify">LE DEROULEMENT DE LA PARTIE – Le joueur se positionne à une certaine distance du meuble. La distance est adaptée en fonction de l’âge du joueur :<br /> pour les enfants : environ 2-2,50 m,<br /> pour les adultes : environ 3-3,50 m.<br /> Le joueur lance 10 palets, à la suite, en visant la grenouille. Le nombre de palets peut être adapté afin de faire participer un maximum de personnes. Le joueur compte ses points et celui qui a le plus de points a remporté la partie.</p>
Bretagne

On est passé d’un tonneau à un meuble plus élaboré, de 80 à 90 cm de hauteur avec un panneau supérieur de 45 x 50 cm comprenant 12 trous. L’un est surmonté, au centre, d’une grenouille la gueule ouverte (d’où le nom du jeu). Un autre trou, à l’avant de la grenouille, est surmonté d’un tourniquet.

On trouvera également deux trous surmontés de ponts de chaque côté de la grenouille. Dans la partie inférieure, des couloirs récupèrent les 10 petits palets en fonte de la partie (environ 38 mm de diamètre et 7 mm d’épaisseur), qui tombent dans des casiers affichant le nombre de points obtenus. Le meuble doit être en bois pour éviter les bruits résultant des chocs avec les palets.

Le jeu consiste à lancer depuis une certaine distance un palet de fer dans la bouche ouverte d’une grenouille en métal fixée sur la partie supérieur du meuble afin d’obtenir le plus de points.

Ce jeu faisait partie des attractions offertes au 18ème siècle par les guinguettes des environs de Paris, puis dans toutes les provinces de France. Pas étonnant que les bretons se soient appropriés ce jeu au regard de leur engouement pour les défis et les jeux. Ce jeu fut aussi appelé jeu du tonneau à cause du support utilisé. La grenouille est un jeu que l’on retrouve partout en Europe, son principe de jeu et son esthétique, en font un des jeux les plus appréciés.

https://www.falsab.com/wp-content/uploads/2014/08/bretagne_1.png
Jeu de quilles de 9 du Pays de Fougères
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Description du jeu</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le jeu comporte 9 quilles de base circulaire se finissant par une boule, sauf la plus grande qui se finit par 2 boules. La plus grande appelée la « 18 » mesure environ 65 cm. Les huit autres mesurent 60 cm environ. Elles ont toutes un diamètre de 10 cm environ à la base. Les quilles et la boule sont en hêtre (en « futiao » en gallo). La boule est sphérique. Elle mesure 20 cm de diamètre environ. Elle est munie d’un trou pour le pouce et une encoche pour les doigts.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Disposition</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Quilles placées en carré (3 rangées de 3), la plus grande au centre. Disposée de façon à ce que la quille touche sa voisine aux 2/3 de sa hauteur en tombant. Ligne de but, en diagonale, pour avoir la quille de 18 en vue, placée à 6m-6m50 de la première rangée de quilles.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Nombre de joueurs</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Peut se jouer en 1 contre 1 ou par équipe de 2 (il peut y avoir un nombre d’équipe important).</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Valeur des quilles</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">A l’aller (1<sup>er</sup> tour) : la grande quille vaut 9 si on l’a fait tomber seule, 18 si on l’expulse du carré de quilles. Les quilles des quatre coins valent 5, les autres 1 point. Si on fait tomber plusieurs quilles en même temps, elles ne valent plus qu’un point chacune.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Au retour : toutes les quilles ne valent qu’un point.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Variante existante avec valeur croissante des quilles.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Règles</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">La partie se joue en 31 points exactement. Si un des joueurs dépasse ce nombre, lui et/ou son équipe passent 1 point en-dessous de la dernière équipe. On relève les quilles après chaque lancer.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le joueur joue deux fois (aller et retour) par tour de jeu. A l’aller il lance la boule de la ligne de but. Les quilles ont alors différentes valeurs. Son placement au retour va dépendre de la position de la boule. Si elle est trop éloignée du carrée de quilles (vérification faite en se mettant à l’endroit où est la boule et en essayant d’atteindre/de toucher la quille de 18 en tendant son corps/bras). Si ce n’est pas le cas, on joue de l’endroit où est la boule. Si on est assez prêt, on choisit son emplacement.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Quand on joue à deux, un joueur joue l’aller, l’autre le retour.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Moments où le joueur ne joue pas le retour :</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-il a « fait une vache », c’est-à-dire il n’a touché aucune quille lors de son 1<sup>er</sup> lancer. Dans ce cas, il (ou son coéquipier) ne joue pas le retour. Il doit laisser jouer son adversaire.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-Il préfère ne pas jouer le retour pour arriver pile à 31 au prochain tour.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">La boule doit toujours avoir quitté la main du joueur avant de toucher une quille (important au retour).</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Règle du pied-boule. Quand on arrive à 3 points de la victoire, au retour, on joue en « pied-boule », c’est-à-dire les pieds joints à l’endroit où la boule s’est arrêtée à l’aller. Si la boule s’est arrêtée dans le carré de quilles, à l’emplacement d’une quille, on doit replacer celle-ci entre ses jambes et jouer.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Techniques</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Pour expulser la quille du jeu et laisser la boule au pied, frapper la quille au pied.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Il existe une variante de jeu adapté aux enfants avec des quilles et une boule plus petites.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"><strong>Lexique :</strong></span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-Une quille : élément constitutif du jeu, fabriquée en hêtre</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-Une boule : sphérique, avec un trou pour le pouce et une encoche pour les doigts.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-Etre en pied-boule : lorsqu’on arrive à 28 points, tous les retours se jouent pieds joints.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-L’aller : premier tour du jeu</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-Le retour : deuxième tour du jeu</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-Etre hors-distance : c’est lorsqu’on a lancé la boule trop loin de l’aire de jeu à l’aller, et qu’on ne peut pas choisir sa position de lancer au retour.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-La 18 : appelée aussi « le chef », c’est la quille principale, qui a le plus de valeur.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-Quiller : frapper une quille avec la boule.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-Faire une vache : lancer la boule sans toucher les quilles.</span></p>
Ille-et-Vilaine

9 quilles de base circulaire se finissant par une boule, sauf la plus grande qui se finit par 2 boules. La plus grande appelée la « 18 » mesure environ 65 cm. Les autres mesurent 60 cm environ. Elles ont toutes un diamètre de 10 cm environ à la base. Les quilles et la boule sont en hêtre (en « futiao » en gallo). La boule est sphérique. Elle mesure 20 cm de diamètre environ. Un trou pour le pouce et une encoche pour les doigts.

Matériaux :

-Bois de hêtre (essence de bois courante dans le pays de Fougères).

A l’origine : cour de ferme, aire à battre, route/chemin. Terrain caillouteux. Un terrain herbeux peut convenir mais il ralentit la boule.

Faire tomber les quilles.

Le but du jeu est de faire tomber les quilles de façon à atteindre les 31 points.

A Parcé, le jeu se jouait dans certaines fermes, le dimanche durant l’été.

Francis Gaudin : « Le matin, on jouait au palet, l’après-midi, c’était les quilles. On ne jouait pas pendant les fêtes, les quilles étaient trop embêtantes à transporter ».

On jouait entre trois villages (et entre quelques familles) à Parcé : les Noës, la Haye de Terre…

D’après d’autres témoignages recueillis, cela restait un jeu très localisé, dont la pratique ne dépassait pas un certain cercle de familiers et d’habitués (famille, voisins…). C’est un jeu qu’on pouvait aussi rencontrer dans les arrières-cours des bistrots, selon l’intérêt du tenancier (témoignage à Saint-Etienne-en-Coglès).

C’est un jeu où l’on pouvait miser de l’argent.

Jeu de quilles du LEON avec talus
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le jeu consiste à renverser le plus de quilles possible avec trois boules. Dans les concours ordinaires, les joueurs jouent à chaque fois qu’ils paient un engagement. Les concours sont en individuel.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Les joueurs lancent les boules d’une distance variable, environ de 3 à 5 m, tout en restant dans l’axe du pied du talus. Comme la boule ne mesure que 18 cm et que l’espacement entre quilles est de 25cm, la technique pour renverser le plus possible de quilles est de faire rouler la boule sur le talus pour attaquer les quilles de biais. Ceci permet de faire tomber jusqu’à 9 quilles !</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Les points s’ajoutent sur les trois lancers. Lorsqu’il y a égalité (rampeau), les joueurs jouent une manche pour se départager.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Une boule doit sortir du quillier pour que le coup soit valable. Chaque quille abattue vaut un point.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Jusqu’à récemment une variante de jeu se </span>jouait avec une seule boule, à la mise, c’est-à-dire avec une enchère qui montait au fur et à mesure des manches.</p> <!– wp:buttons –> <div class="wp-block-buttons"><!– wp:button –> <div class="wp-block-button"><a class="wp-block-button__link wp-element-button"></a></div> <!– /wp:button –></div> <!– /wp:buttons –> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Léon

-Le terrain est en général adossé à un talus ou à un mur, souvent près d’une chapelle. Il faut construire un petit talus de terre de 3.50m de long environ pour 35 à 45 cm de haut au milieu. Ce talus doit avoir une forme courbe dans sa longueur, légèrement incurvée dans sa hauteur pour servir de zone de roulement à la boule.

-Le quillier se situe juste au bout du talus et un trou est creusé derrière le quillier pour recevoir la boule.

-Les quilles sont disposées en carré sur le quillier, avec 25 cm entre elles. Elles mesurent 26 cm de hauteur dans la version la plus utilisée. 8 d’entre elles ont 6 cm de diamètre et celle du 1er angle rencontré par la boule 7 cm. La boule mesure 18 cm de diamètre, sans mortaise.

Le terrain est en général adossé à un talus ou à un mur, souvent près d’une chapelle. Il faut construire un petit talus de terre de 3.50m de long environ pour 35 à 45 cm de haut au milieu. Ce talus doit avoir une forme courbe dans sa longueur, légèrement incurvée dans sa hauteur pour servir de zone de roulement à la boule.

Le jeu consiste à renverser le plus de quilles possible avec trois lancers de boule.

Ce jeu est certifié par une peinture du 17ème siècle en Bretagne où l’on voit un groupe de personnes en tenue de fête jouer contre un talus. Il est cependant presque certain qu’il est antérieur à cette date, comme la plupart des jeux de quilles.

Ce jeu se superpose avec d’autres pratiques culturelles locales comme le costume, la gastronomie, les danses. Un jeu appelé quilles du Leon droit existe également, avec un système de lancer très différent utilisant une planche de roulement.

https://www.falsab.com/wp-content/uploads/2015/03/Quilles-du-leon-Talus.pdf
Jeu de Quistinic
<p class="rtejustify">Ce jeu se compose de 5 quilles et de boules bretonnes. Les quilles sont suspendues sur un axe horizontal. Le joueur doit tirer vers les quilles de façon à les faire tourner sur leur axe. La quille percutée par la boule fait un ¾ de tour et vient se poser sur un second axe qui la bloque. C’est gagné ! Quand les 5 quilles sont ainsi bloquées, la partie est finie.</p> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Quistinic

-5 quilles
-Boules bretonnes

Le principe du jeu consiste à faire rouler une boule afin que celle-ci vienne percuter une quille.

Ce jeu est originaire de Quistinic, et pratiqué sur la commune de Lanester (département du Morbihan).

Jeu du Péchou
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le jeu du « Péchou » se pratique sur une surface plane ou très peu pentue d’environ 13 mètres. Un maître (ar mest) est placé à chaque extrémité du jeu. </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Chacun cherche d’abord ses cailloux, puis choisit ses péchous et ajuste donc sa pièce à sa main, y fait un léger enfoncement pour le pouce et une légère dent sur le côté pour l’index afin que la prise soit bonne. Il faut pouvoir lancer loin, parfois à plus de 15 mètres, car le « mest » est souvent poussé par les gros « pech ». Si le joueur est fort, il jouera avec des péchous plus lourds : certains pèsent jusqu’à six livres. Sinon, un petit coup de marteau ici ou là pour qu’il soit plus léger ou qu’il s’agrippe mieux au terrain. D’autres affûtent un peu plus leurs « pech » au burin. Depuis quelques années, on a même vu apparaître des péchous rayés au disque de la meuleuse sans doute pour faire comme un pneu : lui faire des crampons d’adhérence. </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Après avoir trouvé dans la nature quelque chose d’approchant donc, chacun fait sa pièce à sa façon, à sa main et un peu à sa tête mais plus le caillou est travaillé, plus il est fragile. Aussi, il en faut quelques uns de rechange. Dans le cas où le « pèch » se brise au cours d’une partie, c’est le morceau le plus grand qui est pris en compte pour les points. </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">On peut jouer à un contre un ou jusqu’à cinq ou six contre cinq ou six, alors le tas de cailloux devient impressionnant et il est difficile d’y reconnaître les siens. Alors la partie devient interminable car le travail fait par les premiers est à chaque fois détruit par les joueurs suivants. Tout cela pour ne marquer parfois qu’un seul point voire aucun si deux pièces enserrent le maître (ar mest). </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Il y a des spécialistes pour l’approche qui suivant la nature du terrain piquent très près du maître et dont la pièce reste en place sans glisser. D’autres jouent en rasant le sol et arrivent à faire glisser leur pièce sur 2 à 3 mètres pour finir à buter légèrement le maître et à rester tout contre lui. C’est instinctif et tout à fait particulier à chaque joueur. Tout est bien pourvu que l’on ait sa pièce le plus près du maître. C’est parfois (souvent) très disputé. Il faut de temps en temps sortir la courte paille ou la longue pour mesurer (musher) et savoir entre deux pièces, laquelle est la gagnante.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">D’autres sont des spécialistes pour tirer, pour faire un palet, un carreau sur la pièce adverse et la chasser, tout en restant à sa place. Il y a parfois des coups extraordinaires qui suscitent l’admiration des joueurs et aussi des spectateurs qui viennent parfois regarder ce jeu étranger pour eux.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Dans tout travail, dans tout jeu, il y a une grande part de chance et cela varie d’un coup sur l’autre. Mais c’est là, surtout dans ces moments fastes où tout vous réussit qu’est le grand attrait de ce jeu. </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Des avantages, le péchou en a sûrement. Les ustensiles ne coûtent pas chers. Des pierres, la Bretagne en est bien pourvue et Plougastel en particulier, même si certains vont chercher les leurs à Logonna où l’on trouve la pierre de Kersanton qui est très résistante. </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14px;">On peut jouer sur la route, un quai un champ, sur l’herbe, le sable, les galets, n’importe où sur des terrains très en pente, en devers ou de bas en haut. Mais le grand avantage, c’est de réunir des hommes de tout un quartier. Dans celui de Lauberlach, où ce jeu se pratique encore aux alentours de midi tous les dimanches, il regroupe une dizaine d’hommes de trois ou quatre villages. Cela permet de se voir, de causer, d’échanger, de trinquer parfois mais surtout d’être ensemble et l’esprit de quartier et de camaraderie est ainsi entretenu.</span></span></p> <p>Il faut encore dire que ce jeu est joué uniquement par des hommes, un groupe d’hommes ; aussi le langage, surtout le breton, est assez cru, parfois même un peu gaulois. Les vieilles expressions bretonnes ressurgissent et cela provoque des éclats de rire. C’est un très vieux jeu sûrement mais simple et beau, qui donne toutes sortes de sensations.</p>
Plougastel-Daoulas

Un terrain avec une aire de jeu de 15 à 20 mètres de longueur

-Des péchous (2 au minimum par joueur)

-2 maîtres (Mest)

Matériaux :

Cailloux de toutes sortes, galets de la grève, pierres de carrière… Pour les meilleurs, le granit taillé est très plébiscité.  La pierre de Kersanton (Logonna) est parfois employée.

Outils :

-Marteau pour la taille des pierres

-Burin

Un terrain avec une aire de jeu de 15 à 20 mètres de longueur.

Le jeu du « péchou », variante de la pétanque ou du palet, vient de la nuit des temps ou peut-être d’un jour sans vent.

Du temps des bateaux de pêche à la voile, les marins pêcheurs de Plougastel et d’ailleurs sans doute, se rendaient au port dès le jour. La nuit, bien souvent, il y a très peu de vent. Le jour venu, il augmente petit à petit. Aussi le matin, en attendant que le vent se lève, ils devaient comme on dit « tuer le temps ». Certains jouaient aux cartes dans le bistrot du port. D’autres préférant l’air pur et iodé venant du large, jouaient aux « péchou ».

Pour se faire, ils choisissent dans la grève, qui n’en manque pas, deux cailloux plats, deux grands galets larges comme de petits bérets de marin, avec les bords s’amincissant tout au tour pour qu’ils s’accrochent à tous les terrains. Une fois choisis les galets et le lieu au port, sur le quai ou sur la grève même, l’on disposait un maître (ar mest) à chaque bout de l’aire de jeu, de la forme d’un petit cube de pierre d’environ 10 centimètres de côté et la partie pouvait commencer dès que l’on avait formé les équipes.

Après la pêche, avant de rentrer au port, quand la mer était basse, les bateaux accostaient au bord d’une grève et les marins s’adonnaient aux « péchou » en attendant que la mer monte. Le jeu du Péchou était né.

Jeu du sabot
<p class="rtejustify">Le jeu du sabot est un jeu issu des jeux de palets. C’est un jeu «annexe», accessible par sa pratique simple et ses règles peu compliquées. Il existe une très grande variété de jeux de sabot, par les formes et la fabrication du jeu. La forme la plus simple et qui reste le but du jeu est de poser un sabot par terre et/ou d’incliner le bout du sabot vers le haut, pour pouvoir lancer dans celui-ci plusieurs palets.</p> <p>Ensuite, pour compliquer le jeu, certains suspendent un sabot par le talon, avec une corde ou quelque chose de fixe. On peut également fixer un ou plusieurs sabots (valant des points différents) à un panneau ou à une planche, qui pourra être posée par terre ou au contraire être proposée au jeu pratiquement à la verticale (cf photo). On trouve également des sabots montés sur ressorts et fixés à une planche de bois.</p> <p>Certains vont plus loin en montant un sabot sur levier ; le but étant de lancer un certain nombre de palets dans le sabot pour que leur masse réunie soit assez importante pour faire levier et faire apparaître une bouteille, gagnée par le joueur.</p> <p>Les règles du jeu sont donc différentes selon les formes proposées du jeu de sabot. Cela peut être l’obligation de mettre un certain nombre de palet dans un même sabot, notamment pour y jouer le rôle de contrepoids dans le cas où le sabot est fixé à un levier.</p>
Bretagne

Un ou plusieurs sabots, qui peuvent être ou non fixés (ou suspendus) à un support. Des palets en fonte (ceux utilisés pour le palet sur planche) ou des palets en bois.

Le jeu consiste à lancer depuis une certaine distance un palet de fer ou de bois dans l’ouverture d’un sabot.

Jeu annexe aux jeux de palet aux règles formalisées. Jeu présent dans les fêtes de villages, les kermesses. On le retrouve également lors des concours de palet sur planche comme jeu «annexe» faisant gagner un lot.

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KILHOU – PLOUNEOUR – TREZ
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le jeu de quilles de Plounéour-Trez est un jeu d’intérieur (essentiellement). Il se pratiquait spécifiquement sur la commune de Plounéour-Trez, en trois lieux.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">C’est un jeu « individuel » dont le but est de remporter la mise. C’est un jeu d’adresse où le joueur doit renverser 6 quilles placées sur un plateau incliné avec deux boules. Le joueur peut utiliser les cotés du plateau pour atteindre les quilles, ainsi que la première boule lancée lorsqu’elle revient vers lui (suivant des règles bien précises).</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Jeu pratiqué par les adultes dans le passé.</span></p> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Léon

-Un plateau jeu de 2 m x 1,20 m sur pieds (6) en bois massif, comprenant des côtés (3) d’une hauteur de 0,40 m

-6 quilles de 18 cm et 3,5 cm de diamètre

-2 boules bois de 15 cm de diamètre

Jeu d’intérieur (essentiellement).

Le jeu consiste à réaliser le plus de points possible pour remporter la mise ! C’est un jeu « individuel »

 

Jeu de divertissement en service dans trois bars de la commune de Plounéour-Trez qui étaient déplacés en extérieur lors des fêtes locales (pardon, etc.).

Le jeu est connu des personnes âgées qui ne peuvent pas dater l’arrivée du jeu dans la commune.

Kilhoù koz
<p class="rtejustify">Les parties sont jouées en individuel ou par équipe. Les neuf quilles sont disposées en rectangle, le petit côté du rectangle étant tourné vers le joueur. Chaque joueur se place sur le point de lancer des boules qui est situé à 5-6 m de la 1ère quille. Ce « but » mesure 1 m de large et le joueur n’a pas le droit d’en sortir sur les côtés.</p> <p>La quille centrale (appelée la vieille) vaut neuf points si elle tombe seule. Les quatre quilles d’angle (moyennes) valent 5 points et les quilles du milieu des côtés (petites) valent 1 point. Les valeurs spécifiques des quilles sont annulées si deux quilles ou plus tombent ensemble.</p> <p>Après le tirage au sort, les joueurs jouent à la suite leurs 5 boules. Pour qu’un lancer soit valable, la boule doit rouler sous une ficelle tendue à 20 cm de hauteur et située à 1 m avant le quillier. La comptabilité des points de chaque joueur est tenue par un marqueur. En équipe, ils s’ajoutent pour déterminer les résultats.</p> <p>Seule la quille centrale est relevée au cours de la manche. Dès que les autres quilles tombent, elles sont enlevées du jeu. Une technique est de faire d’abord tomber la rangée centrale (3 points), puis ensuite de faire tomber la 9 à chaque boule (36 points), soit un total de 39, même si les 45 points sont mathématiquement réalisables.</p> <p>Autre façon de jouer :<br /> Par contrat, les joueurs fixent un certain nombre de points à atteindre. Le gagnant est celui qui, le premier, y parvient ou qui s’en approche le plus.</p> <p>Il est important de varier le matériel, la distance entre les jouers et les quilles en fonction de l’âge des sujets.</p>
Bretagne

– Quilles : 9 quilles en bois et de différentes tailles (1 grande, 4 moyennes, 4 petites). Les quilles sont disposées dans un rectangle côté étroit face aux joueurs. La quille centrale mesure 50 cm de haut pour 7 cm de diamètre, les quilles d’angle : 35 cm de haut et 6 cm de diamètre, les petites quilles : 20 cm de haut et 5 cm de diamètre. L’écartement entre quilles est obtenu selon les mesures apparaissant sur le croquis du jeu.

– Ficelle : une ficelle d’un mètre de long est tendue avant les quilles à l’aide de deux piquets placés symétriquement par rapport à l’axe du jeu. L’ensemble est appelé « pontet ».

– L’aire de lancer est matérialisée par un U renversé de 1 m de large.

– Boules : 5 boules en bois

Le terrain de jeu est une pelouse bien rase, un parking ou une allée de sable stabilisée, dans les allées, chemins de terre…terrain plat de préférence.

Le jeu consiste à réaliser le plus de points possible en renversant le plus de fois possible la « vieille », la quille centrale qui vaut neuf points. Si plusieurs quilles sont abattues ensemble, elles perdent leur valeur spécifique et ne valent plus qu’un point.

Le gagnant est le joueur ou l’équipe qui totalise le plus grand nombre de points après avoir épuisé cinq lancers autorisés.

On a retrouvé les premières traces de ce jeu vers le 11ème siècle. Il fut surtout joué dans le Sud Finistère et dans la partie ouest du Morbihan. Actuellement, il est joué dans le Nord-Finistère. Ce jeu est une reconstruction basée sur plusieurs jeux de quilles anciens que l’on trouvait il y a plusieurs siècles en Cornouaille.

Kilhoù Koz Bro Bagan ou Alez Round
<p class="rtejustify">C’est un jeu qui semble très ancien et n’est connu que de façon très locale. Deux allées de boules nommées An Alez Round restaient en activité dans les années 1960. Les voisins et habitués du pardon de ces deux chapelles se réunissaient une fois l’an pour se lancer des défis sur ces deux allées.</p> <p>Avec la perte d’activité et d’attrait des pardons, ces deux allées de boules ont perdu de leurs enjeux et leur attrait. Les règles devaient être relativement libres d’un jeu à l’autre et devaient être connues des initiés. Le dernier pardon a eu lieu en 1968 à Chapel Christ.</p> <p>La reconstruction de l’allée de boules de Brendaouez s’est faite en 2009 par un groupe de bénévoles de l’association Awen Brendaouez. Ce jeu n’était joué que par les anciens (dixit François Le Gall, né en février 1928). Les jeunes le trouvaient trop « dur » et moins technique que le jeu de quille sur talus. Les deux jeux se sont côtoyés pendant des années.</p>
Bretagne

1er témoignage :

 7 Quilles de 40cm de haut et de 8 à 10cm de diamètre
Une boule grossièrement équarrie avec une poignée.

2ème témoignage :

Les quilles : qui mesuraient autour de 45/50 cm de haut, 7/8 de diamètre.
La boule : un peu plus grosse et plus lourde que le jeu de quille sur talus, possédait des trous pour faciliter la saisie. Elle était de forme ovale.
Un muret en pierre : de la forme d’un fer à cheval ouvert, 2 m d’ouverture et 2m de profondeur. La hauteur du muret va de 60cm à 80 cm.

Faire tomber les quilles du muret.

Neuf quilles était alignées le long du muret, à quelques cm de celui-ci. Le joueur lançait la boule de façon à lui faire parcourir le plus de distance contre le coté du muret. Il fallait viser le haut des quilles pour que celles-ci ne freinent pas la boule. Les quilles mesuraient autour de 45/50 cm de haut, 7/8 de diamètre.

La boule, un peu plus grosse et plus lourde que le jeu de quille sur talus, possédait des trous pour faciliter la saisie. Elle était de forme ovale (sans doute à cause de l’usure provoquée par la pierre) Ni les quilles ni les boules d’origine n’ont été retrouvées. Je pense que la boule était de 25 cm de diamètre environ.

1er témoignage :

Quilles An Alez Round Un muret de pierre de forme hémisphérique. Non symétrique, la largeur entre les deux extrémités du mur est de 2.7m ; 2m de profondeur. La longueur du muret : 5.50m. Le mur varie sur la hauteur de 53 cm d’un côté, 85cm au milieu et 32 cm à la fin. La partie la plus profonde a un arc de 1,02m de diamètre. Toutes les pierres ont une face taillée. Quelques-unes sont des pierres de réemploi : linteaux arrondis.

L’aire de jeu de Chapel-christ se situe au pied de la croix de la chapelle. Restaurée dans les années 1980, elle s’est faite en respectant ces mesures. L’aire de jeu de Brendaouez ayant disparu dans les années 1960, nous nous sommes servis des mesures de Chapel-christ pour refaire l’aire sur un terrain public attenant à la chapelle.

Les règles telles que l’on a pu les recueillir près des anciens : il y avait 7 quilles disposées le long du muret à 10cm environ de celui-ci. Leur taille était de 40cm de hauteur légèrement effilée en haut. Les deux premières sont placées plus rapprochées l’une de l’autre et les cinq autres de façon régulière tout du long du mur.

La boule avait 40cm de diamètre, plus grosse qu’un ballon de foot. Elle n’était pas très régulière, débitée grossièrement dans un billot de bois. Un trou pour mettre 3 doigts et un autre pour le pouce permettait de la lancer avec force. L’essence de bois était du hêtre ou sycomore.

La trajectoire idéale devait être assez haute pour ne pas être arrêtée par les quilles tombées. Le lancer se faisait avec élan avec un geste permettant de suivre la courbe du mur. On misait comme au jeu de quilles du Léon. C’était plutôt les caïds du secteur qui se défiaient le jour du pardon et les mises étaient relativement importantes.

2ème Témoignage :

Kilhoù Koz Bro Bagan Ce jeu de quille est l’ancêtre du jeu dit « sur talus ». Il était composé d’un muret en pierre, de la forme d’un fer à cheval ouvert, 2 m d’ouverture et 2m de profondeur. La hauteur du muret va de 60cm à 80 cm (comme un virage d’une piste à vélo). Il en existait 2 : l’un à Chapel Christ (limite de Plouguerneau et Guissény) et l’autre à Brendaouez en Guissény (en haut d’une carrière). Celui de Guissény a été détruit par l’exploitation de la carrière. Reconstruit depuis par l’association C’hoari Kilhoù de Guissény (en 2009 / 2010)

Lancer de gerbe de paille en hauteur (Ar Voutelenn)
<p class="rtejustify">Les joueurs tirent au sort leur ordre de passage. Ils doivent passer une hauteur pour avoir le droit de continuer. Trois essais maximun sont autorisés par hauteur. Lorsqu’un tour est terminé, l’arbitre fait monter la barre d’une hauteur supplémentaire, et ainsi de suite.</p> <p>A chaque essai, le jouer plante le bout de ses dents de sa fourche dans la gerbe, puis utilise une technique d’élan de son choix pour lancer la gerbe en hauteur.</p> <p>La fourche doit rester dans les mains du lanceur. Les meilleurs passent aujourd’hui de 9 m à 9,50 m suite à l’introduction de la technique irlandaise.</p> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Bretagne

La fourche est, en général, à deux doigts pour retenit le moins possible la gerbe au moment du lancer. La manche n’a pas de longuer arrêtée mais il est péférable que le bois ait une certaine souplesse.

Le portique est composé de deux mâts haubanés et fixés verticalement. La barre mesure 3.5 m et correspond à la largeur entre les mâts. Elle est tenue par des cordelettes servant aussi à la faire monter.

La gerbe est composée d’un sac de toile dans lequel est placée une botte de paille, le tout étant ficelé pour obtenir un voklume réduit au maximun.

Le terrain de jeu est variable, plat.

Lancer une gerbe.

Le jeu conssite à faire passer une gerbe de paille de 16 livres anglaises (7,257 kg) le plus haut possible, par dessus une barre placée entre un portique. La gerbe est tenue à l’aide d’une forche à foin. L’essai est nul si la gerbe touche la barre avant de passer.

Comme le lever de la perche, ce jeu était pratiqué réguièrement par les paysans lors du rammassage du foin et de la paille.

Pour rompre la monotonie des journées, pour oublier la fatigue, il n’était pas rare que les jeunes gens se lancent des défis pour jeter les plus grosses gerbes au dessus des charetées.

C’est au moment où la mécanisation est arrivée, rendant souvent inutile ces efforts, que le geste technique a été repris (début des années 1970) pour devenir une activité de la Falsab, section sports athétiques.

Lancer du poids de 20 kg (Ar Maen Pouez)
<p>Un arbitre vérifie la conformité du lancer et mesure le résultat du centre du cercle au point d’impact du poids de 20 kg.</p> <p>Chaque jouer se place dans l’aire de lancer. Il a le droit à trois essais au total. Le lancer se fait d’une seule main et le lanceur utilise la technique qui lui semble la plus adéquate. Tous les résultats sont notés et kle classement s’établit sur le meilleur lancer de chacun.</p> <p>Si le lanceur marche sur le bord du cercle ou s’il sort, l’essai est nul.</p>
Bretagne

Le cercle représentant l’aire de lancer mesure 2.13 m de diamètre et la hauteur extérieure du cercle est au maximun de 10 cm. Le poids est un poids de meunier de 20 kg. une protection est disposée des deux côtés de l’aire de jeu.

Variable

Lancer un poids au plus loin.

Le jeu consiste à lancer un poids de 20 kg au plus loin à partir d’une aire de lancer bien déterminée.

Nul ne sait depuis quand ce jeu est pratiqué en Bretagne, mais il est bien connu que les hommes ont toujours aimé s’affronter dans des défis physiques.

Les archives de la chapelle de Saint Pierre à Plogonnec nous apprennent, qu’au début du 17ème siècle, les hommes s’affontaient à soulever de gros galets (80-90 kg).

De là à se mesurer en lançant des galets, au plus loin, il n’y a qu’un pas. Dns les concours locaux, la pierre était souvent un galet de 15 à 20 kg, mais, dans les championnats c’est un poids de meunier de 20 kg qui est utilisé.

Le bâton de bouillie (Bazh yod)
<p class="rtejustify">Après que les concurrents se soient inscrits, un tirage au sort est réalisé. Les joueurs sont appelés deux par deux pour une élimination directe. Ils s’assoient l’un en face de l’autre, de chaque côté d’une planche en bois, puis ils placent leurs pieds contre cette planche et saisissent un bâton que l’arbitre leur tend.</p> <p>Un joueur a les mains au milieu du bâton, l’autre aux extrémités. C’est l’arbitre qui donne le départ et qui désigne le vainqueur de la manche. A la deuxième manche, les jouers inversent leur position de mains. S’il y a match nul, la position des mains est tirée au sort pour la troisième manche.</p>
Ouest Bretagne

La planche mesure environ 1.80 m à 2 m de long pour 20 cm de large et 3 à 4 cm d’épaisseur. Elle est posée sur son tranchant et est bloquée dans cette position par des piquets fichés en etre ou par des renforts fixés sur la planche (bitume, salle). La bâton mesure 50-60 cm de long 3.5 à 4 cm de diamètre.

Herbe, plancher

Arracher le bâton à l’adversaire..

Le jeu consiste à arracher un bâton des mains d’un adversaire, en position assise, ou encore de tirer cet adversaire à soi en le soulevant. C’est un jeu d’opposition.

Il est difficille de savoir de quelle époque date ce jeu. « Bazh Yod » signifie bâton à bouillie, c’est à dire la pièce qui servait à remuer la bouillie d’avoine très utilisée pour les repas en Bretagne.

Par contre, nous savons que l’arracher du bâton est un jeu symbolique, car le bâton représente le pouvoir. ainsi connaissons-nous des scènes très anciennes dépeintes dans les églises où l’on voit un moine et un évêque lutter au bâton, mais aussi une femme et son mari, un bourgeois et un noble…

Le Palet de Kerdiny
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le jeu consiste à lancer des palets dans les cases d’une caisse en bois en forme de trapèze. Les palets doivent tomber dans une des cinq cases et y rester pour être comptabilisés. Chaque joueur lance 5 palets et on compte le nombre de points tombés dans les cases, sachant que chaque case a une valeur différente.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">La case la plus petite et la plus proche de la ligne de lancer vaut 50 points. Plus l’on s’éloigne de la ligne de lancer et plus les cases de la boîte s’élargissent, et moins elles valent de points. La deuxième case vaut 40 points, la troisième case vaut 30 points, la quatrième case vaut 20 points, la dernière case vaut 10 points.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Quand le joueur a lancé ses 5 palets, on compte le nombre de palets tombés dans chacune des cases (selon la valeur des cases). Chaque joueur peut donc totaliser au maximum 250 points. Il y a cinq mètres de distance qui séparent la caisse en bois, de la ligne de lancer du joueur.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Lors des concours, en cas d’égalité entre les premiers, chaque joueur lance un seul palet pour se départager. On détermine le gagnant au meilleur de ce coup unique.</span></p>
Plougasnou

-Une caisse en bois en forme de trapèze, d’une hauteur de 20 centimètres. Les côtés parallèles du trapèze mesurent 80 centimètres et 30 centimètres. Les côtés sur la longueur mesurent chacun 85 centimètres.

-5 palets en fer, de 20 millimètres d’épaisseur pour un diamètre de 35 millimètres, qui pèsent environ 150 grammes.

Les pratiquants y jouent l’été en plein air.

Lancer des palets dans les cases d’une caisse en bois.

Le jeu consiste à lancer des palets dans les cases d’une caisse en bois en forme de trapèze. Les palets doivent tomber dans une des cinq cases et y rester pour être comptabilisés.

La pratique du Palet de Kerdiny a débuté vers les années 1950. Ce jeu a été inventé à cette époque par une personne qui habitait le village de Kerdiny (Plougasnou, Finistère). A partir de cette invention, le Palet de Kerdiny était pratiqué en parallèle de chaque concours de Galoche sur Billot. On y joue dans le canton de Lanmeur, en plein air et durant l’été.  

Jusqu’au début des années 2000, des concours du Palet de Kerdiny étaient fréquemment organisés (plusieurs concours par an) dans le canton de Lanmeur, en parallèle des concours de Galoche sur Billot. Par ailleurs, on sortait régulièrement le jeu du Palet de Kerdiny lors des fêtes locales pour des démonstrations, des initiations et pour l’organisation de concours. Les démonstrations pour les touristes étaient fréquentes pendant l’été. Il y avait beaucoup de monde pour s’occuper de ce jeu. 

A l’époque, une cinquantaine de personnes peuplait le village de Kerdiny. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une dizaine d’habitants.

Lever de l’essieu (An Ahel Karr)
<p class="rtejustify">Il s’agit de lever un essieu de charrette de 47,5 Kg, bras et jambes tendus, au-dessus de la tête, le maximum de fois en trois minutes. Les meilleurs lèvent en moyenne une quarantaine de levées (environ 1,8 tonnes).</p> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Bretagne

Lever un essieu.

Les origines des jeux et sports athlétiques bretons

On considère très sûrement que, les épreuves de course à pied sont nées dans le creuset de Marathon. Le football et le rugby ont eu pour cadre un collège de la région d’Oxford pour ses premières escarmouches. Mais sait-on d’où viennent les jeux et sports athlétiques bretons ?

On peut avancer sans trop de risque que les durs travaux manuels exécutés en majorité dans les zones rurales, qui dominaient autrefois, sont les ancêtres des jeux athlétiques bretons. En effet, à un siècle où la machine n’avait pas encore commencé à remplacer l’homme, ce dernier n’avait d’autre solution, hormis le cheval, que l’utilisation de sa force.

Il n’avait que ses bras, ses jambes et son souffle, pour s’acquitter des tâches quotidiennes. Les jeux, qu’ils soient de force ou d’adresse, ont toujours passionné les Celtes. Leurs jeux collectifs ont donné naissance à la plupart des sports aujourd’hui pratiqués dans le monde :

–football,
–basket-ball,
–hockey,
–rugby,
–lancer du poids, du marteau…

Jadis, les jeux trouvaient leurs adeptes dans les campagnes, dans les métiers ruraux où l’outil et la matière transformés devenaient agrès :

– Les moissonneurs jetaient haut la botte de paille,

– Les bûcherons levaient la perche,

– Les charrons, l’essieu de charrette,

– Les maréchaux, l’enclume,

– Les meuniers se mesuraient à la course, une éculasse de 200 livres sur l’épaule,

– Les carriers lançaient la pierre lourde, ils levaient la civière,

– Les cordiers tiraient la corde, comme les marins, etc.

Ces hommes extériorisaient leur besoin de jeu et de compétition au travers de joutes organisées lors de leurs moments de repos et lors des pardons. Ainsi sont nés des jeux et sports de force dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Ils se sont perpétués jusqu’à nos jours, mais sévèrement concurrencés par les sports « officiels » qui seuls bénéficient de la faveur des médias. Ils sont progressivement devenus des sports de seconde zone, au point de n’être plus pratiqués que confidentiellement dans les hameaux et petites communes bretonnes.

Lever de la perche (Gwernian Ar Berchenn)
<strong>La pratique féminine a été intégrée en 2014 et le règlement qui va avec, dont le poids de leurs matériels.</strong> <p class="rtejustify">L’ancienne technique faisait que le vainqueur était le premier à terminer. La perche en bois était très longue et le premier concurrent à la lever gagnait le concours.</p> Puis un bout était coupé pour continuer, et ainsi de suite. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui est opérée, le curseur est d’abord proche du leveur, puis il est éloigné. Le joueur se place d’abord au delà d’une marque matérialisée sur la perche à un mètre puis il se saisit d’elle et la serre entre ce suisses. C’est en laissant son corps aller en arrière que la perche se soulève progressivement, tout en la tenant fortement des mains. Les concurrents ont droit à trois tentatives par niveau. Puis, le curseur est avancé vers l’extrémité de la perche au fur et à mesure des essais réussis Celui qui soulève le poids el plus important gagne.
Ouest Bretagne

La perche est un fort tube d’acier de 40-45 mm de diamètre extérieur, pesant 20-25 kg et mesurant 5-6 m de long selon les catégories de poids.

Un curseur de 9kg , 10kg ou 11 kg est déplacé le long de la perche pour augmenter la difficulté. On y ajoute des petits curseurs entre 200g et 1 kg si besoin pour départager des concurrents.

Herbe

Le but du jeu est de lever, à la verticale, un tube d’acier lesté à l’autre extrémité d’un lourd curseur, ceci sans appui du sol pour bloquer la perche.

Une fois levée, le concurrent doit maintenir la perche en équilibre, à la verticale, pour montrer qu’il a maîtrisé son essai, sans s’aider des mains au-delà de la zone de saisie.

Il n’y a pas de notions de temps, c’est l’arbitre qui détermine si l’essai est validé ou non.

Ce jeu est pratiqué régulièrement de façon « sportive » depuis la fin du 19ème siècle en Bretagne. Auparavant, c’était surtout un jeu de défi entre des porteurs de bannières religieuses lors des processions.

Sans doute aussi que les professeurs de menuisiers et de charpentiers ont adapté une pratique compétitive à un geste quotidien.

La perche était levée en étant placée sur le cûté du corps, puis vers les années 1970, les pratiquants commencèrent à placer la perche entre les jambes. La longue perche de bois fut alors remplacée par un fort tube d’acier.

Palet en laiton sur plaque de plomb
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le jeu consiste à approcher les palets le plus près possible d’un maître lancé sur une plaque carrée de plomb de 45 cm de côté afin de marquer en premier un nombre déterminé de points. Chaque palet (d’une même équipe) le plus près du maître vaut un point.  </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Les parties se jouent en individuel, 13 points, 3 palets par joueur, par équipes de deux, 11 points, 2 palets par joueur (ou 3 par joueur en 13 points), de trois, 13 points, 2 palets par joueur.  </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">La ligne de lancer est à 2,80 m de la plaque. Le premier joueur lance le maître, puis son palet. Aussitôt, un joueur de l’équipe adverse joue également le sien. S’il ne prend pas le point, il doit rejouer. Le principe est que l’équipe qui n’a pas le point doit jouer jusqu’à reprendre le point, et ainsi de suite. La mène s’arrête lorsque tous les joueurs ont lancé leurs palets et les points sont alors comptés.</span></p> <!– wp:image –> <figure class="wp-block-image"><img src="blob:https://proposition.anaximandre.com/53dc8d66-cb09-46fa-a9fd-fc82142a0317" alt=""/></figure> <!– /wp:image –> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Vendée, Vignoble Nantais

-12 palets : les palets en laiton mesurent 4 cm de diamètre et pèsent environ 50 grammes

-un maître : le maître fait 2,7 cm de diamètre pour environ 20 grammes

-une plaque de plomb, carrée de 45 cm de côté

On exerce le palet laiton dans un gymnase, en posant la plaque de plomb sur de la moquette.

Le jeu consiste à approcher les palets le plus près possible d’un maître lancé sur une plaque carrée de plomb de 45 cm de côté afin de marquer en premier un nombre déterminé de points. Chaque palet (d’une même équipe) le plus près du maître vaut un point.  

Palet fonte sur plaque de plomb
<p class="rtejustify">Le jeu consiste à approcher les palets le plus près possible d’un maître lancé sur une plaque carrée de plomb de 45 cm de côté afin de marquer en premier un nombre déterminé de points. Chaque palet (d’une même équipe) le plus près du maître vaut un point.</p> <p class="rtejustify">Les parties se jouent en individuel, 13 points, 3 palets par joueur, par équipes de deux, 11 points, 2 palets par joueur (ou 3 par joueur en 13 points), de trois, 13 points, 2 palets par joueur.</p> <p class="rtejustify">La ligne de lancer est à 3,80 m de la plaque. Le premier joueur lance le maître, puis son palet. Aussitôt, un joueur de l’équipe adverse joue également le sien. S’il ne prend pas le point, il doit rejouer. Le principe est que l’équipe qui n’a pas le point doit jouer jusqu’à reprendre le point, et ainsi de suite. La mène s’arrête lorsque tous les joueurs ont lancé leurs palets et les points sont alors comptés.</p>
Pays de Retz, Vendée, Vignoble Nantais

-Plaques  de  plomb de forme carrée, de 45 cm de côté

-Palets  fonte de 5,5 cm de diamètre, 0,6 cm d’épaisseur, environ 100 grammes

-Maître de 4,6 cm de diamètre, environ 65 grammes

Matériaux :

-Fonte

-Plomb

La  commune  nous  met  à  disposition  la  salle  omnisports  sans  aucune  difficulté.

Le jeu consiste à approcher les palets le plus près possible d’un maître lancé sur une plaque carrée de plomb de 45 cm de côté afin de marquer en premier un nombre déterminé de points.

Palet sur planche de bois
<p class="rtejustify">Le jeu de palet sur planche bois se pratique en individuel (1 joueur / 4 palets), en doublette (2 joueurs / 4 palets), en quadrette (4 joueurs / 2 palets).</p> <p class="rtejustify">Le principe consiste à lancer à 5 mètres sur une planche de bois (peuplier) des palets le plus près possible d’une cible mobile appelée « maître ».</p> <p class="rtejustify">En équipe et individuel, un joueur de l’équipe A lancera le maître (obtenu par tirage au sort) sur la planche et jouera 2 palets.</p> <p class="rtejustify">Le joueur de l’équipe B jouera 2 palets en s’employant à s’approcher le plus près possible du maître, de manière à prendre le point sur l’adversaire. S’il n’y parvient pas, il jouera ses 2 autres palets. Dans ce cas, le joueur de l’équipe A essaiera d’ajouter des points avec ses 2 palets restants. Le principe est le même que le jeu de boules.</p> <p class="rtejustify">Pour la partie, on placera la planche soit sur l’herbe à l’extérieur ou sur un carré de moquette à l’intérieur.</p> <p>On trace à 5 mètres du bas de la planche une ligne de but qui servira de repère pour le lancer. Le joueur se positionnera la plante du pied d’appel sur la ligne.</p> <p>Une partie se joue en douze points gagnants. Lors des concours, les parties qualificatives se jouent en 12 points gagnants et les finales en 15 points gagnants.</p> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Bretagne, Ille-et-Vilaine

-Le palet : pièce en fonte numérotée de 1 à 12, qui pèse environ 150 grammes

-Le maître : petite pièce en fonte marquée d’une étoile, qui pèse environ 75 grammes

-La planche : panneau de bois de 70 cm/70 cm/3 cm, fabriqué dans du bois de peuplier (pour la tendreté du bois).

Matériaux :
-Palet : fonte

-Planche : bois de peuplier

La pratique s’effectue en salle (complexe sportif) pendant l’hiver. En été, on joue en plein air, en posant les planches de bois sur l’herbe.

Le principe consiste à lancer à 5 mètres sur une planche de bois (peuplier) des palets le plus près possible d’une cible mobile appelée « maître ».

Le jeu du palet est apparu après la 1ère guerre mondiale. Il se pratiquait dans les fermes, sur le plancher des maisons.

Au fil des décennies, du matériel spécifique pour le jeu est élaboré (palet de fonte, planche en bois peuplier). Dans les années 1960, des associations se sont formées et de grandes compétitions ont été organisées.

En 2001, une Fédération a été créée. Elle regroupe une cinquantaine de clubs dont la majorité en Ille-et-Vilaine, le reste sur le Morbihan, les Côtes d’Armor, la Loire-Atlantique, la Manche, les Yvelines, la Mayenne.

250 à 300 compétitions sont organisées à l’année : challenges régionaux, départementaux et nationaux, coupes et championnat.

Palet sur Route Morbihannais
<p class="rtejustify">Le Palet sur Route n’est pas un sport moderne au sens médiatique du terme. Il n’en reste pas moins populaire auprès du Nord du département du Morbihan et respecte un atout en tant que sport local.</p> <p>En effet, ce jeu représente une part entière de la culture du Morbihan. Chaque fête ou pardon local en témoigne et est prétexte à la pratique de ce jeu.</p> <p>A travers les évènements qui rassemblent la population, ce sont les valeurs de lien social et convivialité qui trouvent écho dans ce jeu populaire.</p> <p>Le Comité Morbihannais de Palet sur route représente l’effort de structuration mené depuis quelques décennies. Pour un sport local et populaire, il représente aussi par son action une alternative à l’uniformisation des pratiques sportives.</p> <p class="rtejustify">Le jeu consiste à approcher les palets le plus près possible d’un maître placé au centre d’un cercle tracé sur une route afin de marquer un nombre déterminé de points en premier. Le pied arrière du joueur doit être au niveau du cercle. Chaque palet le plus près du maître, d’une même équipe, vaut un point.</p> <p class="rtejustify">Les parties se jouent en individuel, par équipes de deux ou de trois. Le premier joueur lance son palet, puis un joueur de l’équipe adverse en joue également un. S’il ne prend pas le point, il doit rejouer ou laisser son équipier jouer.</p> <p>Le principe est que l’équipe qui n’a pas le point doit jouer jusqu’à reprendre le point, et ainsi de suite. La mène s’arrête lorsque tous les joueurs ont lancé leurs palets et les points sont alors comptés. A chaque mène, les joueurs lancent dans l’autre sens.</p> <p>Deux cercles sont tracés à cet effet, à 15 m l’un de l’autre. La première équipe arrivée à 12 points remporte la partie. Si un palet enlève le maître du cercle, la manche est annulée.</p>
Morbihan

-Une aire de jeu (bitume, route…)
-Une paire de palet en acier par joueur. Chaque palet pèse environ 350 grammes pour un diamètre de 6,5 cm sur 1,7 de hauteur.
-2 maîtres de 4 cm de diamètre pour 0,5 cm de hauteur.
-Un traceur

Matériaux :
-Acier
-Bitume
-Peinture

Routes, parkings…

Le jeu consiste à approcher les palets le plus près possible d’un maître placé au centre d’un cercle tracé sur une route afin de marquer un nombre déterminé de points en premier.

Le Palet sur Route est implanté sur le département du Morbihan depuis plusieurs décennies. Son aire de pratique correspond au Nord du département dans un espace allant de la région de Pontivy jusqu’à celle du Faoüet. Le jeu était pratiqué de manière informelle jusqu’à la création il y a 30 ans des premières amicales.

Autrefois, le palet se jouait sur les chemins de terre avec les palets de fonte. Depuis quelques décennies, nous avons des aires de jeux bitumées et les palets de fonte ont été remplacés par des palets en acier beaucoup plus lourds (300 à 350 grammes).

Palet sur Terre du Centre Bretagne
<p class="rtejustify">Chaque joueur possède 2 palets qui sont des petits disques concavo-convexes en fonte ou alliage métallique. Chaque palet pèse environ 220 grammes.</p> <p class="rtejustify">Le jeu se joue entre deux tas de terre mouillée distants de 17 mètres environ. Ces tas de terre sont mouillés pour faciliter le piquage du palet et conserver ainsi la précision, la justesse du lancer. La partie se joue en 12 points. Les parties se disputent en individuel (pen-eus-pen), en doublettes, en triplettes ou en quadrettes.</p> <p class="rtejustify">Le pied placé sur le côté du tas de terre, les joueurs lancent des palets de métal faisant environ 220 grammes, 6 cm de diamètre et 2-2,25 cm d’épaisseur, de façon à les placer aussi près que possible du petit appelé « maître » et disposé sur le tas de terre.</p> <p class="rtejustify">Le jeu se pratique dans un sens puis dans l’autre. L’équipe qui marque douze points en premier remporte le jeu.</p>
Centre Bretagne, Côte d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan

-2 tas de terre mouillée distants de 17 mètres, d’un diamètre de 70 cm environ
-2 palets par joueur, qui pèsent 220 grammes environ

Matériaux :

Les palets sont en fonte ou en métal. Ils sont fabriqués en usine et de plus en plus par des particuliers (anciens métallurgistes ou bricoleurs). Il est essentiel que les palets ne soient pas chers pour faciliter l’initiation et la diffusion du jeu.

Lieux d’exercice très variés à partir du moment où l’espace est sécurisé surtout lors des fêtes. L’idéal est un espace où les deux tas de terre sont placés sur une pelouse bien tondue (et distants de 17 mètres).

Les joueurs lancent des palets de métal de façon à les placer aussi près que possible du petit appelé « maître » et disposé sur le tas de terre.

Dans la mythologie à en croire les encyclopédistes du 19ème siècle, les Dieux grecs et romains s’adonnaient au plaisir du palet. Ce jeu était déjà très en honneur en Grèce antique et à Rome.

Le jeu de palets se pratiquait au Moyen-Age. Rabelais dans « La vie de Gargantua » y fait jouer son héros.

En Bretagne ce jeu est très répandu et répond à des règles différentes selon les terroirs : palets sur terre en Centre Bretagne Ouest (Région du Poher), palets sur route dans le Morbihan, palets sur planche dans la région rennaise…

Le palet sur terre du Centre Bretagne se joue depuis plusieurs décennies. Il est à l’usage de groupes sociaux dans les fermes, les villages, les quartiers de villes, les fêtes et pardons de l’été.

Dans les années 1950-60, il n’est pas rare de compter 40 quadrettes à certains concours. En 1989, les concours les plus importants ont regroupé de 60 à 80 joueurs.

Ce jeu traditionnel, expression d’un territoire, faisant fi du découpage administratif se situe dans le triangle Gourin/Carhaix/Rostrenen. On y joue sans distinction d’âge, de catégorie sociale. Le palet a sa technique, son langage propre, ses grand joueurs.

origine du jeu
source des infos
Patigo ou Trou du Chat
<p class="rtejustify">Une partie peut se jouer entre deux, trois, voire plus de joueurs individuels, ou encore par équipe. L’ordre d’intervention des joueurs est décidé par un accord des joueurs ou par tirage au sort. Chaque joueur a droit à cinq boules. Il doit jouer toutes ses boules en une seule fois.</p> <p>Le jeu commence à une distance convenue entre les joueurs, en général 2 mètres. Dès que la boule passe l’orifice, le joueur doit reculer d’une distance convenue, en général un mètre.</p> <p>Pour jouer, il se place derrière la ligne matérialisant cette distance, et ainsi de suite. A chaque fois que la boule passe derrière la ligne du panneau le joueur marque des points selon la règle convenue avant la partie, par exemple 1 point à 2 m, 2 points à 3 m, 4 points à 4 m, etc. (La boule est repoussée si elle gêne le lancer suivant).</p> <p>En individuel, le vainqueur est celui ou celle qui s’éloigne le plus du panneau de bois. Par équipe, c’est celle qui marque le plus de points. La partie peut se jouer avec un, deux ou trois passages de chaque joueur. Le geste du bras est celui du lancer ou du rouler de boule, c’est-à-dire à partir de la hanche, jambes fléchies ou non.</p>
Pays Vannetais

Le jeu peut se jouer sur tous les terrains à partir du moment où la zone de roulement est bonne (herbe, terre battue, asphalte). Des baguettes de bois ou tous autres éléments (plot, traits réalisés à la craie…) sont disposés au sol afin de matérialiser les lignes.

Les boules sont variables mais doivent correspondre au trou réalisé dans le panneau de bois. En général, elles sont en bois et mesurent 9 à 10 cm. Le panneau de bois a donc, dans ce cas, un orifice en « U » renversé de 11 à 12 cm de diamètre pour 13 ou 14 cm de haut.

Variable

Faire passer une boule dans un orifice, du plus loin possible

Le jeu consiste à faire passer une boule dans un passage un peu plus grand que la boule et réalisé dans un panneau de bois représentant une porte.

Ce jeu était surtout connu en Pays vannetais. L’idée du jeu provient sans doute du «toul ar c’hazh» (trou du chat en français), c’est-à-dire l’ouverture prévue pour le passage des chats dans les portes (les chatières). Comme le jeu de boules était un des jeux favoris des paysans, il n’y avait qu’un pas à franchir pour s’exercer à un jeu d’adresse contre une porte.

https://www.falsab.com/wp-content/uploads/2014/08/patigo.png
Planche à palets cible
<p class="rtejustify">S’agissant d’un jeu de précision, le palet sur cible se décline de multiples façons au gré des organisateurs de fêtes. La distance de jeu est généralement de 5 m. Les points marqués par les palets d’un joueur sont cumulés et c’est celui qui totalise le plus de points qui gagne la partie.</p> <p>Chaque joueur lance trois palets et cumule les points de ceux-ci. Il faut bien entendu que le palet reste sur la planche pour qu’il marque et quant aux palets à cheval sur deux valeurs, il rapportent toujours les points de la valeur la plus élevée.</p> <p>VARIANTES:</p> <p>Jeu par exemple en 21 points en tête à tête, ou encore jeu sur une partie de la planche. Par exemple que sur le centre, le reste de la planche valant zéro (mais les palets à cheval sur le centre étant gagnants). Plus difficile : jouer strictement sur le deuxième cercle le reste valant zéro (les palets à cheval à zéro). Ou même jouer sur la partie verte en éliminant tous les palets se trouvant sur les cercles (même ceux à cheval).</p> <p>En équipes de deux joueurs (10 palets) au cumul des points, en éliminant parmi les palets placés, le meilleur et le plus mauvais, jusqu’à ce qu’une équipe atteigne la première le total à réaliser. Tout est possible pour les joueurs qui peuvent décider, au départ, du choix d’un jeu en fonction de leur niveau technique. Rien n’interdit non plus de modifier la distance de tir.</p>
Bretagne

– Planche en bois (peuplier) de 70 cm * 70 cm
– 5 palets métalliques

Lancer les palets sur la cible.

Le principe est de marquer de plus en plus de points au fur et à mesure que la cible rapetisse.

Le berceau du palet sur planche est l’Ille et Vilaine mais partout en Bretagne on joue à des jeux de palets.

PoqKoat
<!– wp:paragraph –> <p><br>Le Poqkoat ("Taper le bois") est un jeu qui s'inspire de la galoche bretonne. Le but est d'abattre une bûche avec trois palets, lesquels ont été allégés par rapport aux traditionnels. La bûche est un cylindre de bois sur lequel est posée une pièce métallique. Une fois abattue, la bûche devient un adversaire supplémentaire. L'objectif est de lancer son palet au plus proche de la pièce. Les palets se jettent les trois à suivre. Pour la victoire, un seul point est attribué. C'est un jeu d'adresse et de stratégie. On y joue en individuel ou en équipe, à partir de 8 ans. L'objectif est de parvenir à quinze points. Il faut une demi-heure environ. Avec un coffret de six palets, on peut jouer jusqu'à dix joueurs</p> <!– /wp:paragraph –> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Finistère

Un palet-galoche en fonte adapté à la famille

Conception du palet

Le palet du Poqkoat a fait l’objet d’essais auprès des enfants, des femmes et des hommes. C’est un palet-galoche pour jouer en famille par son diamètre (9 cm), son poids et sa matière: la fonte procure un toucher doux.

Le palet du Poqkoat a un poids de 450 gr, afin qu’une famille entière (enfants à partir de 8 ans) puisse jouer au Poqkoat. La plupart des palets-galoche sont deux fois plus lourd en acier.

Le palet présente le même arrondi sur les deux faces, de façon à faciliter le lancer direct, d’un côté comme de l’autre.

Le pourtour du palet est légèrement biseauté, de façon à pouvoir placer en piquant sur un terrain stabilisé assez dur et plat, comme autrefois.

Fabrication française

La fonderie française utilise le procédé de coulée en coquille dans un moule métallique. Cette technique permet d’obtenir une vitesse de refroidissement très rapide qui stabilise la structure du palet et augmente la résistance aux chocs.
Le procédé est différent du moulage en fonte sable classique.

Nombre de palets

Le choix de trois palets par joueur et par équipe (au total 6 palets) a été décidé pour des raisons pédagogiques. En effet deux palets étaient suffisants pour jouer. Avec le lancer de trois palets successifs, le joueur était davantage satisfait en découvrant la sensation du lancer.
C’est en jouant que l’importance tactique du troisième palet est apparu dans son rôle de palet en oppositionune vraie découverte.

Entretien du palet en fonte

La présence de taches de rouille (oxydation) est tout à fait normale. Dès l’apparition des taches, nettoyer la surface du palet avec un chiffon huilé (huile de cuisine).

sur un terrain stabilisé assez dur et plat.

Un jeu de palets de tradition bretonne

Le Poqkoat s’inspire des jeux traditionnels de la galoche bretonne et du bouchon.
Pour jouer, pas besoin de force, simplement de l’adresse et de la stratégie.
C’est un jeu interactif vivant:
     – Convivial pour jour en famille et entre amis.
     – Passionnant pour jouer en compétition.
Le Poqkoat se joue avec trois palets successivement, une bûche (cylindre de bois) et une pièce, sur un terrain stabilisé assez dur et plat.
On peut jouer en individuel ou en équipe, à partir de 8 ans.
Avec le sachet de 6 palets, on peut en équipe jusqu’à 8 joueurs. Les joueurs d’une équipe jouent avec les trois mêmes palets.
Poqkoat, mot gallo-breton, se traduit en français par « taper le bois ».

Evolution d’un jeu d’argent vers un jeu à points

A la fin du moyen âge, avec des pierres plates ou des galets, on renversait un morceau de bois cylindrique sur lequel était posé divers enjeux. C’était le jeu du bouchon largement répandu en Bretagne et en Normandie…

Au 19 ème siècle et au début du 20 ème siècle, le jeu de la galoche et du bouchon se sont beaucoup développés dans les campagnes: Bretagne, Normandie, Vendée… C’était un jeu d’argent avec des pièces de monnaie: jeu particulièrement animé.
On renversait un socle en bois sur lequel était entassé des « sous »: mise. Avec deux palets, le joueur plaçait un premier palet près de la galoche debout, sans la faire tomber. Puis le joueur renversait la galoche avec un second palet, de façon à ce que l’un des palets se trouve plus près des enjeux que la galoche abattue, considérée comme adversaire.

Suite à la crise économique de 1929, les pièces en bronze furent retirées de la circulation. Sans argent le jeu de la galoche avait beaucoup moins d’intérêt.
Les jeunes joueurs du pays bigouden ont commencé à compter par points et à utiliser la pièce métallique unique qui valait un point en début de partie: mise.

Le Poqkoat a été créé à partir de trois jeux traditionnels:
– La galoche du pays bigouden et la butte du pays de Caux pour le rôle du palet en opposition et pour le « relever » de la bûche abattue.
– La galoche du pays de Landerneau pour le lancer successif de trois palets, le poids et le diamètre des palets.

Le Poqkoat est un jeu à points qui se déroule comme le jeu d’argent d’autrefois avec une » mise » de « un point ».

Création du jeu du Poqkoat Actuellement en retraite, j’ai exercé mon activité professionnelle dans des fonctions techniques en formation professionnelle d’adultes. Pendant une vingtaine d’années, j’ai été entraîneur d’équipes régionales et nationales de Tennis de table. Enfant, j’ai beaucoup joué aux palets sur terre en famille, dans le Centre Bretagne. En retraite, avec davantage de temps libre, j’ai découvert l’intérêt des jeux de palets, et particulièrement le jeu de la galoche. Trouvant ce jeu original et stratégique, j’ai pris la décision, par passion pour les jeux traditionnels d’adresse, de faire des recherches sur les jeux de la galoche et du bouchon, avec le projet de le faire redécouvrir. Après deux années d’essais, le Poqkoat a été créé, avec de nouveaux palets adaptés à la famille et avec des règles issues des jeux d’argent d’autrefois.
https://poqkoat.blogspot.com/
Quilles de Muël
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Les quilles sont disposées en carré :</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-La quille de neuf est d’abord placée au centre. Elle sert de mesure pour placer les autres quilles, en commençant par les quatre qui vont dessiner une croix avec elle :</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-la quille de huit, derrière,</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-la quille de un, devant,</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-la quille de cinq sur un côté et celle de quatre sur l’autre.</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"> </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">On termine par les quilles restantes en les plaçant dans l’ordre croissant, de l’avant vers l’arrière, les quilles paires d’un côté, les quilles impaires de l’autre. Le joueur est placé à 6m, et reçoit les neuf boules à lancer. Il les lance l’une après l’autre et l’animateur du jeu fait, au fur et à mesure de chaque lancer, le compte des points obtenus, en les additionnant, tandis qu’il relève et remet en place la ou les quille(s) tombée(s). </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"> </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le décompte des points est le suivant :</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-une quille abattue seule vaut le nombre de points correspondant à sa valeur,</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-plusieurs quilles abattues ensemble ne valent plus qu’un point chacune : on totalise le nombre de quilles abattues,</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">-la quille a valeur d’un point (la plus petite), si elle est expulsée du jeu, au-delà de la dernière rangée arrière, sans faire chuter aucune autre quille, vaut alors 10 points. C’est le « coup de maître » !</span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;"> </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Le but du jeu, qui se joue individuellement, est donc de faire le maximum de points à la fin des neufs lancers. Le gagnant est celui qui a atteint le meilleur score et on peut établir un classement. Le score maximum est de 90 points ! Un score « honnête » commence dans les 50 points. De 65 à 72 points, on est dans « les bons » et au-delà de 72 points, dans les champions !</span></p>
Gaël, Muël, Saint-Méen-le-Grand

-9 quilles en bois, toutes de taille différente, allant de la plus petite, environ 20cm, à la plus haute, environ 50 cm.

-9 boules non rondes mais de forme ovale, essentiellement à des têtes de maillet et percées d’une rainure pour les 4 doigts et d’un trou pour le pouce. Il n’existe plus de fabricant pour ce jeu.

Matérieux :

– Bois

Le terrain doit être herbu ou en terre et faire à peu près 8 m de long sur 5 m de large. Il faudra prévoir de dégager un peu d’herbe à l’emplacement des quilles pour bien les faire tenir debout et retrouver toujours les mêmes emplacements.

Le but du jeu, qui se joue individuellement, est donc de faire le maximum de points à la fin des neufs lancers.

Ce jeu a été « découvert » à Muël (Ille-et-Vilaine) où il se pratique à la fête communale annuelle. Son extrême originalité, par rapport aux autres jeux de quilles, réside dans la forme des « boules » qui ne sont pas rondes mais ovales et ressemblent plutôt à des têtes de maillet. Cette forme de boule (que l’on retrouve dans les Quilles de Marsac) est, à notre connaissance, unique au monde !

 

Quilles de Plougastel Daoulas
<p class="rtejustify">Le joueur lance sa boule de façon à ce qu’elle suive la palissade de bois qui est opposée aux quilles.</p> <p>Après avoir suivi le demi-cercle de cette palissade, la boule revient vers les quilles placées en carré.</p> <p><span style="font-family: times new roman,serif;">La 1ère partie se joue sans enjeu. Son but est de déterminer qui est le « stanker », c’est-à-dire celui qui lancera la 1ère partie avec mise (et c’est aussi l’organisateur durant cette partie). Il est le seul qui a le droit de jouer deux fois, en 1er et en dernier. Une fois désigné, le stanker demande aux joueurs de se faire connaître en misant 1 €. Si 40 joueurs s’engagent, il y a donc 40 € dans la caisse.</span></p> <p>Chacun joue une boule. Si un seul joueur obtient le score le plus élevé, il peut prendre la caisse. S’il souhaite laisser le jeu ouvert, tous ceux qui veulent rejouer doivent mettre 40 € dans la caisse pour pouvoir participer (s’il y avait eu 4 joueurs rampeaux = ex-aequo, la somme aurait été de 10 €, soit le total divisé par le nombre de rampeaux. Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il y ait un seul vainqueur qui décide d’arrêter, ou que des rampeaux décident de fermer le jeu en jouant uniquement entre eux. C’est ensuite le vainqueur qui relance la partie suivante…</p>
Plougastel-Daoulas

Le U de la palissade mesure 1m40 de diamètre. Il est composé en sa partie extrême de pièces de bois plantées verticalement en demi-cercle (Hauteur environ 1m10). Une palissade prolonge cette construction de façon à former un U dont l’ouverture est tournée vers le quillier. Les 9 quilles sont disposées sur 3 planches en bois fixées au sol, parallèlement à l’axe du jeu, et dont le bord externe de la 1ère planche est dans le prolongement du U. Les quilles en bois mesurent 32cm de haut pour 9cm de diamètre et sont similaires aux quilles du Poher-Dardoup.

La centrale est sexuée. La distance entre quilles est de 58-60cm d’entraxe.
La boule en bois avec mortaise est similaire à celle des quilles du Poher-Dardoup (diamètre 23cm).

3 planches en bois fixées au sol

Le jeu consiste à renverser le plus de quilles possible avec une seule boule. Chaque quille vaut un point. Le lancer n’est pas direct mais s’obtient en lançant la boule vers la palissade de bois dessinant un U.

Il est difficile de connaître l’origine exacte de ce jeu, même sur la presqu’île de Plougastel Daoulas, car d’autres jeux de quilles étaient et sont toujours joués sur cette zone. Il est probable que ce jeu est le fruit de rivalités entre quartiers voulant s’identifier par rapport à leurs voisins. Il est attesté depuis le début du 19ème siècle au moins. Au début du 20ème siècle, 20 à 25 aires de jeux étaient actives sur Loperhet et Plougastel Daoulas. Aujourd’hui le jeu est seulement pratiqué 4 à 5 fois par an sur la seule commune de Plougastel.

Quilles du Pays Bigouden et Cap Sizun
<p><span style="font-size: 14px;">Le jeu de quilles est disposé sur le sol. La grande quille au centre, les 4 moyennes dans les angles, et les 4 petites à distance égale entre les moyennes. </span></p> <p><span style="font-size: 14px;">Le point de tir se trouve à 9 mètres de la quille centrale.  </span></p> <p><span style="font-size: 14px;">Si un joueur fait tomber la quille du milieu seule, cela vaut 9 points. Si un joueur fait tomber la quille d’angle seule, cela vaut 5 points. Les petites quilles valent 1 point. Si plusieurs quilles tombent ensemble, chacune vaut 1 point, même si la quille centrale est parmi celles qui sont tombées. </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">La partie se joue sur 3 manches de deux galets chacune. Le gagnant n’est connu qu’à la fin du jeu. Le maximum de point étant de 42 points.</span></p>
Pays Bigouden

Jeu de quilles en bois avec galets

4 quilles de 40 cm de hauteur et 30 cm de circonférence dans les 4 coins du jeu

4 quilles intermédiaires de 30 cm de hauteur et 23 cm de circonférence

1 quille centrale de 55 cm de hauteur et 33 cm de circonférence

Faire tomber les quilles pour obtenir le maximum de points.

Le jeu de quilles était un jeu de quartier en zone rurale. Plusieurs bistrots avaient leur propre jeu de quilles en campagne. C’était un loisir très convivial.

Quilles du Pays Glazig
<p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Dans les concours ordinaires, les joueurs jouent à chaque fois qu’ils paient un engagement. Les concours sont en individuel. Les joueurs lancent les boules à partir d’un cercle de fer (un ancien cercle de roue de charrette) sans en sortir au moment du lancer. La technique est de frapper l’extérieur droit ou gauche de la quille de tête. Ceci permet parfois d’abattre les neuf quilles car l’écartement entre quilles est inférieur à la longueur d’une quille. C’est alors une « relève » ou une « ramasse » qui donne un coup supplémentaire. Il ne peut y avoir qu’une « relève » comptabilisée car le maximum de points est de 18. Si un joueur atteint ce maximum (par exemple 2 coups de neuf), il arrête de jouer, mais en général les trois boules sont jouées lors d’une « relève ».<br /> Après un essai où toutes les quilles ne tombent pas, les quilles tombées sont laissées à leur place, ce qui peut gêner le résultat lors de l’essai suivant, par exemple en empêchant la boule de sortir du quillier (coup nul). </span></p> <p class="rtejustify"><span style="font-size: 14px;">Lorsqu’il y a égalité (rampeau) entre des joueurs, ils jouent une manche pour se départager à la fin du concours. Une variante par équipe est organisée toutes les semaines dans des hangars par des «anciens».</span></p> <!– wp:paragraph –> <p></p> <!– /wp:paragraph –>
Pays Glazic

Le point de lancer est à environ 1-2 m du début du plancher selon le plancher et il mesure environ 1 m à 1,5 m de large.

La distance du point de lancer jusqu’aux quilles est de 8 mètres (soit 9 pas).
Les quilles sont disposées en carré au bout du plancher, la diagonale étant identique à l’axe du plancher sur sa longueur. Il y a 39 cm d’entraxe.

Huit quilles mesurent 37 cm de haut pour 9 cm de diamètre. La quille centrale mesure 39 cm et est sexuée. Les boules sont avec mortaise et poignée comme dans les quilles de l’Aulne, pour 23 cm de diamètre, en hêtre en général.

L’allée de jeu de 12 m X 4 m environ est plate. Un plancher d’une épaisseur de 5 cm et mesurant 5-7 m de long est en général posé au niveau du sol. C’est lui qui porte le quillier.

Le jeu consiste à renverser le plus de quilles possible avec deux boules, parfois trois s’il y a une « relève ». Les points s’ajoutent. Chaque quille vaut un point. Le lancer est direct et la boule doit rester sur le plancher sous peine sinon de sortir du jeu. Elle doit par ailleurs sortir du quillier pour que le coup soit valable.

Nul de connaît l’exacte origine de ce jeu. Sans doute que, comme la plupart des jeux de quilles, il est issu de l’inventivité locale pour marquer l’identité d’une zone culturelle (le Pays Glazig). Dans les années 1940-1950, on voyait toujours ce jeu auprès de nombreux cafés du Pays Glazig, mais aussi dans les fermes. Aujourd’hui, il est toujours joué dans quelques pardons, sur les communes d’Edern, Briec de l’Odet, Gouezec, Trégourez, Leuc’han, Langolen, Landudal, Scaër et dans l’Ouest de la commune de Quimper, limite du Pays Glazig.

Quilles du Poher
<p>Il y a des variantes de ce jeu même dans le Poher. Dans la région de Carhaix, les quilles mesurent 32 cm de haut (à Edern 41 cm) et sont en forme d’ogive avec une base de 9 cm de diamètre. Elles sont placées sur un plancher d’environ 2 m de large et 3 m de long de façon à se présenter en carré de 1 m sur 1 m en trois rangées parallèles distantes de 0,50 m l’une de l’autre ce qui laisse environ 0,50m de chaque côté du carré de quilles sauf vers l’avant où il y a environ 1,50 m.</p> <p>La boule est énorme, environ 25 cm de diamètre avec une mortaise pour mettre la main et un trou pour le pouce. Elle pèse de 3 à 4 kg.</p> <p>On joue en trois lancers à 9m à partir d’un cercle de 1,70 m de diamètre dont le centre est exactement en face de la rangée centrale.</p> <p>Chaque quille vaut 1 point et on cumule les points des lancers. Pour qu’un lancer soit validé, la boule doit sortir de la zone de jeu.</p> <p>On ne repositionne pas les quilles tombées. Il n’y a requillage que dans le cas où les 9 quilles ont été abattues.</p> <p>À Edern, le plancher fait à peine 0,80 m sur 0,80 m, les quilles distantes les unes des autres de 35 cm environ, y sont disposées en losange (un angle face au joueur). La distance de Jeu est de 6,50 m et la totalité du trajet est sur un plancher (on peut donc faire rouler la boule dès le départ) mais on ne joue que deux lancers.</p> <p><strong>REGLEMENTS ADAPTÉS POUR LA DÉMONSTRATION, L’INITIATION, LA COMPÉTITION :</strong></p> <p>Règlement “Maison” pour l’initiation et pour de petites rencontres amicales entre débutants: le jeu est celui de la région de Carhaix, utilisé sans plancher mais les quilles sont disposées sur des plots en béton. On joue à 9 m pour les Messieurs et 6 m pour les Dames et les enfants. Chaque joueur fait deux lancers. La boule doit sortir du carré des quilles pour que le tir soit validé. On ne requille pas les quilles abattues. Chaque quille vaut 1 point le classement se fait au total des quilles sur les deux lancers.</p> <p><strong>-Le total des points :</strong></p> <p>Jeu à la partie sur un nombre de points à atteindre, par exemple 21 points. Chacun joue deux lancers à tour de rôle et on cumule les points. Le premier arrivé à 21 gagne la partie.</p> <p>–<strong>Jeu en équipes</strong></p> <p>Même principe de jeu mais on fixe un total plus élevé selon le nombre de joueurs par équipe. Le premier joueur d’une équipe joue ses deux lancers, suivi par le premier joueur de l’équipe adverse et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’une des équipes atteigne le but (par exemple 42 points pour une doublette ou 63 points pour une triplette…).</p> <p><strong>-Victoire aux tirs:</strong></p> <p>Les deux équipes déterminent un nombre de tirs à effectuer et l’équipe qui réalise le meilleur total gagne la manche ou la partie. Par exemple trois séries de deux tirs pour chacun des joueurs.</p> <p><strong>-Jeux de précision:</strong></p> <p>Les joueurs déterminent les quilles à abattre et seules ces quilles rapportent des points, si une seule des quilles interdites tombe, le joueur marque zéro.</p> <p>Par exemple on décide que seules les quilles de la rangée du fond marquent et il faut les abattre seules. Rapport : 3 points par quille.</p> <p>Même possibilité avec la quille centrale seule ou avec les trois quilles de tête. Tout dépend du niveau des joueurs en présence.</p> <p><strong>-Le tournoi classique :</strong></p> <p>Les joueurs font des tentatives de deux lancers. Les meilleurs scores réalisés jusqu’à l’heure butoir qualifient leurs auteurs pour la finale qui se dispute sur le même principe. Règlement adapté aux fêtes champêtres.</p> <p><strong>-La formule coupe : </strong></p> <p>Dès le départ les joueurs sont répartis par tirage au sort, dans un tableau multiple de 4 (32, 16, 8, 4) et on procède par élimination en tête à tête. Si le nombre d’inscrits ne correspond pas au tableau on effectue un tour préliminaire pour coller au tableau. Les matches se jouent alors au cumul des points sur 3 séries de deux lancers, chaque joueur jouant à tour de rôle série par série.</p> <p><strong>-La formule Championnat: </strong>Comme au Boultenn principe de rencontres en poules où chaque joueur affronte les autres soit au total des points réels plus bonus par victoire, soit en matches gagnés (1 victoire donne deux points un match nul 1 point partout) et dans ce cas le score sert à départager les égalités. Ensuite on fait une finale et une consolante sur le même modèle (Voir fiche Boultenn). Avec un seul jeu disponible je ne peux pas penser à utiliser cette formule.</p>
Poher

Un butoir stoppe les boules à l’arrière du jeu (planches fixées sur des piquets et calées par un monticule de sable et cailloux) deux cercles de jeu sont réalisés en tube PER de diamètre 10 mm et fixés au sol par des épingles en fer à béton de diamètre 6 mm. L’un des cercles est à 9 mètres des quilles, réservé aux hommes, l’autre est à 6 mètres des quilles et est le départ de jeu pour les femmes et enfants. J’utilise un jeu authentique, récupéré auprès d’un champion local à Landeleau.

Un terrain de 12 à 15 mètres de long, de petits plots en béton d’environ 12 cm de diamètre pour disposer les quilles comme dans le jeu de Carhaix. Ils sont sur un terrain stabilisé donc dur.

Le but du jeu est de faire tomber les quilles.

Le berceau de ce Jeu est le Pays du Poher, la région entre Carhaix et Edern. Landeleau organise chaque année en Août la “Fête du Stang” et d’autres communes ont des fêtes équivalentes. La Quille du Poher est présente dans toutes ces fêtes et organise des tournois. Il y a même un challenge récompensant les meilleurs joueurs sur l’ensemble des tournois avec également un challenge féminin preuve que ces dames ne dédaignent pas la compétition de quilles.

Tire à la corde (Chech fun)
<p>La corde reste étendue au sol jusqu’à ce que les deux équipes soient disposées derrière chacun des témoins latéraux. Le tire se joue avec 6 tireurs de chaque côté avec hisseur et en 2 manches gagnées. Il y a 2 catégories de poids les – de 450kg et les + de 450 kg.L’arbitre autorise ensuite les équipes en place à se saisir de la corde. Le départ est donné avec le témoin central face au bâton. Un arbitre central muni d’un bâton ( ou jalon ) d’environ 1m80 à 2 mètres, à bout pointu ( le « stickman » en anglais ), se tient prêt à enfoncer la pointe de ce jalon dans le sol, au point précis où se trouve le témoin central. L’équipe qui aura amené le témoin latéral rouge de l’adversaire de son côté par rapport au jalon ( bâton ) vertical sera déclarée vainqueur. « An heñcher » ( le hisseur ) a pour rôle d’encourager du geste et de la voix ses co-équipiers en circulant à leur hauteur jusqu’à la limite du témoin latéral. La partie se joue en deux manches et une « belle » en cas d’égalité.</p>
Bretagne

La longueur de la corde varie entre 25 mètres au minimum, jusqu’à 32 mètres au maximum pour un diamètre allant de 35 à 45 mm. Un témoin central  ( ruban jaune de 30 cm ) est fixé dans les torons et non noué autour de la corde. Deux témoins latéraux ( rubans rouges de 30 cm pris dans les torons et non noués autour de la corde ) sont disposés, chacun à 3.50 mètres de part et d’autre du témoin central.

Le terrain de pratique doit être en herbe.

Il s’agit de faire passer le témoin latéral rouge de l’adversaire de son côté, par rapport au bâton vertical de l’arbitre.